Des manuscrits de Buffon: avec des facsimile de Buffon et de ses collaborateursGarnier, 1860 - 298 pages |
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André Thouin animaux assez avez bec-en-ciseaux Bexon corrigé bon ami calcaires chaleur charmant cher chose Clerc colibri consolidation continents COPIE CORRECTIONS DE BUFFON corrigé par Buffon d'Angeviller Daubenton déluge Dijon dire donner eaux écrit ÉDIMBOURG effet espèces feldspath fils fleurs force formation des planètes forme François de Neufchâteau globe goût Gueneau de Montbeillard habitants hirondelles de mer homme idées j'ai jabiru jours jusqu'à l'abbé Bexon l'air l'eau L'ÉCRITURE ET OBJECTIONS l'Histoire de l'oie l'Histoire des oiseaux l'histoire naturelle l'homme l'imprimé l'oie l'oiseau l'oiseau-mouche lettres de Buffon livres madame Necker Martins-Pêcheurs matières ment mers mille ans monsieur montagnes Montbard Montbeillard mouvement Nadault nature oiseaux-mouches ouvrage paraît parler pensée père perroquets petits plaisir premier produit pyrites quadrupèdes quartz refroidissement reste rien s'est sciences seconde époque semble sentiments sera seul style sublime substances surface système terre tion troisième époque trouve végétaux vitrescibles volatiles volcans volume de l'Histoire
Popular passages
Page 121 - C'est dans les contrées les plus chaudes du Nouveau-Monde que se trouvent toutes les espèces d'oiseaux-mouches ; elles sont assez nombreuses , et paraissent confinées entre les deux tropiques ; car ceux qui s'avancent en été dans les zones tempérées n'y font...
Page 17 - De tous les êtres animés , voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les couleurs. Les pierres et les métaux polis par notre art ne sont pas comparables à ce bijou de la nature ; elle l'a placé dans l'ordre des oiseaux au dernier degré de...
Page 31 - ... dépopulation; mais le retour des oiseaux au printemps est le premier signal et la douce annonce du réveil de la nature vivante; et les feuillages renaissants et les bocages revêtus de leur nouvelle parure, sembleraient moins frais et moins touchants sans les nouveaux hôtes qui viennent les animer et y chanter l'amour.
Page 202 - ... toujours maîtresse de son vol dans sa plus grande vitesse, elle en change à tout instant la direction; elle semble décrire au milieu des airs un dédale...
Page 10 - ... pour vivre dans la privation, leurs jours pénibles se consument dans les inquiétudes d'un besoin toujours renaissant ; souffrir et patienter sont souvent leurs seules ressources, et cette peine intérieure trace sa triste empreinte jusque sur leur figure, et ne leur laisse aucune des grâces dont la nature anime tous les êtres heureux.
Page 123 - Rien n'égale la vivacité de ces petits oiseaux, si ce n'est leur courage, ou plutôt leur audace. On les voit poursuivre avec furie des oiseaux vingt fois plus gros qu'eux, s'attacher à leur corps, et, se laissant emporter par leur vol, les becqueter à coups redoublés jusqu'à ce qu'ils aient assouvi leur petite colère.
Page 123 - Il ne presse ses inconstances que pour mieux suivre ses amours et multiplier ses jouissances innocentes, car cet amant léger des fleurs vit à leurs dépens sans les flétrir ; il ne fait que pomper leur miel, et c'est à cet usage que sa langue...
Page 202 - ... batteries vives et légères; fusées de chant, où la netteté est égale à la volubilité; murmure intérieur et sourd qui n'est point appréciable à l'oreille, mais très-propre à augmenter l'éclat des tons appréciables; roulades précipitées, brillantes et rapides, articulées avec force et même avec une dureté de bon goût ; accents plaintifs cadencés avec mollesse ; sons filés sans art, mais enflés avec âme ; sons enchanteurs et pénétrants; vrais soupirs...
Page 65 - ... être le témoin intelligent, l'admirateur paisible du grand spectacle de la nature et des merveilles de la création. Ainsi, nous sommes persuadés, indépendamment de l'autorité des livres sacrés, que l'homme a été créé le dernier, et qu'il n'est venu prendre le sceptre de la terre que quand elle s'est trouvée digne de son empire.
Page 125 - ... l'impatience paraît être leur âme ; s'ils s'approchent d'une fleur et qu'ils la trouvent fanée, ils lui arrachent les pétales avec une précipitation qui marque leur dépit. Ils n'ont point d'autre voix qu'un petit cri, screp, screp, fréquent et répété ; ils le font...