Les chants de l'armée française, ou Recueil de morceaux à plusiers parties composés pour l'usage spécial de chaque arme: et précédés d'un essai historique sur les chants militaires des Français

Front Cover
G. Brandus, Dufour et cie, 1855 - 121 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 5 - ... convertie à la foi catholique, libre d'hérésie; lorsqu'elle était encore sous une croyance barbare , avec l'inspiration de Dieu, recherchant la clef de la science ; selon la nature de ses qualités, désirant la justice, gardant la piété ; la loi salique fut dictée par. les chefs de cette nation , qui en ce temps commandaient chez elle.
Page 5 - La nation des Francs, illustre, ayant Dieu pour fondateur, forte sous les armes, ferme dans les traités de paix, profonde en conseil, noble et saine de corps, d'une blancheur et d'une beauté singulières, hardie, agile et rude au combat; depuis peu...
Page 1 - Pharamond! Pharamond! nous avons combattu avec l'épée. "Nos pères sont morts dans les batailles, tous les vautours en "ont gémi: nos pères les rassasiaient de carnage. Choisissons des " épouses dont le lait soit du sang, et qui remplissent de valeur le "cœur de nos fils. Pharamond, le bardit est achevé, les heures de "la vie s'écoulent, nous sourirons quand il faudra mourir !" "Ainsi chantaient quarante mille barbares.
Page 12 - Un Normand, appelé Taillefer, poussa son cheval en avant du front de bataille, et entonna le chant, fameux dans toute la Gaule, de Charlemagne et de Roland. En chantant, il jouait de son épée, la lançait en l'air avec force, et la recevait dans sa main droite; les Normands répétaient ses refrains ou criaient: Dieu aide! Dieu aide!
Page 1 - Pharamond ! Pharamond ! nous avons combattu avec l'épée ". « Nous avons lancé la francisque à deux tranchants ; la sueur tombait du front des guerriers et ruisselait le long de leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes...
Page 10 - Quiconque viendra avec ardeur exécuter les ordres de Dieu sera récompensé par moi, dans sa personne, s'il survit, dans sa famille, s'il succombe ». Alors il prit son bouclier et sa lance, poussa son cheval, et brûla d'ardeur de se venger sur ses ennemis. En peu de temps, il trouva les Normands, et rendit grâce à Dieu, voyant ce qu'il cherchait. Le roi s'avança vaillamment, entonna un cantique saint, et toute l'armée chantait avec lui Kyrie eleison ! le chant finissant, le combat commençant,...
Page 20 - Vive ce roi vaillant! Ce diable à quatre A le triple talent De boire et de battre , Et d'être un vert galant.
Page 14 - Soldats français, chantons Roland, De son pays il fut la gloire. Le nom d'un guerrier si vaillant Est le signal de la victoire. Roland étant petit garçon Faisait souvent pleurer sa mère ; II était vif et polisson.
Page 1 - Nous avons lancé la francisque à deux tranchants ; la sueur tombait du front des guerriers et ruisselait le long de leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie ; le corbeau nageait dans le sang des morts ; tout l'Océan n'était qu'une plaie : les vierges ont pleuré longtemps.
Page 38 - Vengez le Roy ! Que toujours glorieux, Louis victorieux. Voye ses ennemis Toujours soumis Grand Dieu ! sauvez le Roy !, Grand Dieu ! vengez le Roy ! Vive le Roy...

Bibliographic information