Progrès et bonheur: philosophie, morale et science du progrès et du bonheur, Volume 1

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Alcan, 1914 - 306 pages
 

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Popular passages

Page 179 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps, que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 217 - Venez, les bénis de mon Père ; possédez le royaume qui vous a été préparé dès le commencement du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; j'étais nu, et vous m'avez revêtu ; j'étais malade , et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venu à moi.
Page 289 - Celui-là seul tient tout en sa main, qui sait le nom de ce qui est et de ce qui n'est pas encore, qui préside à tous les temps et prévient tous les conseils.
Page 58 - C'est dans les bois de Combourg que je suis devenu ce que je suis, que j'ai commencé à sentir la première atteinte de cet ennui que j'ai traîné toute ma vie, de cette tristesse qui a fait mon tourment et ma félicité.
Page 242 - S'il ya un Dieu, il ne faut aimer que lui, et non les créatures passagères. Le raisonnement des impies, dans la Sagesse, n'est fondé que sur ce qu'il n'ya point de Dieu. Cela posé, disent-ils, jouissons donc des créatures: c'est le pis-aller.
Page 92 - Et moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent ; et priez pour ceux qui vous persécutent et qui vous calomnient ; 45.
Page 292 - ... prendre successivement trois caractères distincts, le caractère théologique, le caractère métaphysique , et enfin le caractère positif ou physique. Ainsi, l'homme a commencé par concevoir les phénomènes de tous genres comme dus à l'influence directe et continue d'agents surnaturels ; il les a ensuite considérés comme produits par diverses forces abstraites inhérentes aux corps, mais distinctes et hétérogènes; enfin, il s'est borné à les envisager comme assujettis à un certain...
Page 18 - Les dieux passent comme les hommes, et il ne serait pas bon qu'ils fussent éternels. La foi qu'on a eue ne doit jamais être une chaîne. On est quitte envers elle quand on l'a soigneusement roulée dans le linceul de pourpre où dorment les dieux morts.
Page 179 - ... notre volonté ne se portant à suivre ni à fuir aucune chose que selon que notre entendement la lui représente bonne ou mauvaise, il suffit de bien juger pour bien faire, et de juger le mieux qu'on puisse pour faire aussi tout son mieux, c'est-à-dire pour acquérir toutes les vertus, et ensemble tous les autres biens qu'on puisse acquérir; et, lorsqu'on est certain que cela est, on ne saurait manquer d'être content.
Page 40 - L'esprit ne meut la matière, ni immédiatement, ni même médiatement. Mais il n'ya pas de matière brute, et ce qui fait l'être de la matière est en communication avec ce qui fait l'être de l'esprit. Ce que nous appelons les lois de la nature est l'ensemble des méthodes que nous avons trouvées pour adapter les choses à notre intelligence et les plier à l'accomplissement de nos volontés. A l'origine, l'homme ne voyait partout que caprice et arbitraire surnaturels.

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