Die Formelemente des Stils von Flaubert in den Romanen und Novellen

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Ebel, 1911 - 101 pages
Bücher zählen bis heute zu den wichtigsten kulturellen Errungenschaften der Menschheit. Ihre Erfindung war mit der Einführung des Buchdrucks ähnlich bedeutsam wie des Internets: Erstmals wurde eine massenweise Weitergabe von Informationen möglich. Bildung, Wissenschaft, Forschung, aber auch die Unterhaltung wurde auf neuartige, technisch wie inhaltlich revolutionäre Basis gestellt. Bücher verändern die Gesellschaft bei heute. Die technischen Möglichkeiten des Massen-Buchdrucks führten zu einem radikalen Zuwachs an Titeln im 18. Und 19 Jahrhundert. Dennoch waren die Rahmenbedingungen immer noch ganz andere als heute: Wer damals ein Buch schrieb, verfasste oftmals ein Lebenswerk. Dies spiegelt sich in der hohen Qualität alter Bücher wider. Leider altern Bücher. Papier ist nicht für die Ewigkeit gemacht. Daher haben wir es uns zur Aufgabe gemacht, das zu Buch gebrachte Wissen der Menschheit zu konservieren und alte Bücher in möglichst hoher Qualität zu niedrigen Preisen verfügbar zu machen.
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 18 - Ce qui me semble beau, ce que je voudrais faire, c'est un livre ' sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style, comme la terre sans être soutenue se tient en l'air, un livre qui n'aurait presque pas de sujet ou du moins où le sujet serait presque invisible, si cela se peut.
Page 45 - Elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans rosés qui palpitaient au vent, derrière elle. Ses bandeaux noirs, contournant la pointe de ses grands sourcils, descendaient très bas et semblaient presser amoureusement l'ovale de sa figure. Sa robe de mousseline claire, tachetée de petits pois, se répandait à plis nombreux. Elle était en train de broder quelque chose ; et son nez droit, son menton, toute sa personne se découpait sur le fond de l'air bleu.
Page 19 - C'est pour cela qu'il n'ya ni beaux ni vilains sujets et qu'on pourrait presque établir comme axiome, en se posant au point de vue de l'art pur, qu'il n'y en a aucun, le style étant à lui tout seul une manière absolue de voir les choses ; il me faudrait tout un livre pour développer ce que je veux dire.
Page 45 - Resté dans l'angle, derrière la porte, si bien qu'on l'apercevait à peine, le nouveau était un gars de la campagne, d'une quinzaine d'années environ, et plus haut de taille qu'aucun de nous tous. Il avait les cheveux coupés droit sur le front comme un chantre de village, l'air raisonnable et fort embarrassé.
Page 43 - ... la fumée d'un sacrifice brûlant encore s'échappait par les tuiles de bronze, et la brise lourde apportait avec des parfums d'aromates les senteurs de la marine et l'exhalaison des murailles, chauffées par le soleil. Autour de Carthage...
Page 45 - Quoiqu'il ne fût pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures, et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habitués à être nus. Ses jambes en bas bleus sortaient d'un pantalon jaunâtre, très tiré par les bretelles. Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous.
Page 76 - Dieppe, et taillés en amande. Sa main pourtant n'était pas belle, point assez pâle peut-être, et un peu sèche aux phalanges ; elle était trop longue aussi, et sans molles inflexions de lignes sur les contours.
Page 71 - C'était la première fois qu'elle se voyait au milieu d'une compagnie si nombreuse ; et intérieurement effarouchée par les drapeaux, par les tambours, par les messieurs en habit noir et par la croix d'honneur du Conseiller, elle demeurait tout immobile, ne sachant s'il fallait s'avancer ou s'enfuir, ni pourquoi la foule la poussait et pourquoi les examinateurs lui souriaient.
Page 77 - Sa chevelure, poudrée d'un sable violet, et réunie en forme de tour selon la mode des vierges chananéennes, la faisait paraître plus grande. Des tresses de perles attachées à ses tempes descendaient jusqu'aux coins de sa bouche, rose comme une grenade entr'ouverte. Il y avait sur sa poitrine un assemblage de pierres lumineuses, imitant par leur bigarrure les écailles d'une murène.
Page 31 - ... par le bas. Des taches de graisse et de tabac suivaient sur sa poitrine large la ligne des petits boutons, et elles devenaient plus nombreuses en s'écartant de son rabat, où reposaient les plis abondants de sa peau rouge; elle était semée de macules jaunes qui disparaissaient dans les poils rudes de sa barbe grisonnante.

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