Histoire des souverains pontifes romains, Volume 7

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Popular passages

Page 27 - ... peut-être ne serons-nous jamais capables de connaître si un être purement matériel pense' ou non , par la raison qu'il nous est impossible de découvrir par la contemplation de nos propres idées, sans révélation , si Dieu n'a point donné à quelque amas de matière, disposée comme il le trouve à propos, la puissance d'apercevoir et de penser, ou s'il a joint et uni à la matière...
Page 145 - C'est pourquoi, plein de repentir et de confusion , je supplie les premiers supérieurs de la Compagnie d'ordonner que la sentence rendue contre moi soit publiée et promulguée, ainsi que ce témoignage de ma faute et de mes regrets. Enfin, je prends Dieu à témoin que je ne suis amené à une telle confession ni par force. ni par des menaces, ni par les caresses et autres artifices; mais...
Page 126 - Il tomba dans des paradoxes qui ne donnèrent pas aux vrais philosophes une idée merveilleuse de la justesse et de la profondeur de son esprit, mais dont ils étaient encore plus éloignés de faire un reproche à son cœur.
Page 79 - A qui pourrais-je plus convenablement adresser la satire de la cruauté et des erreurs d'un faux prophète qu'au vicaire et à l'imitateur d'un Dieu de paix et de vérité? Que votre sainteté, daigne permettre que je mette à ses pieds et le livre et l'auteur. J'ose lui demander sa protection pour l'un , et sa bénédiction pour l'autre. C'est avec ces sentiments d'une profonde vénération que je me prosterne, et que je baise vos pieds sacrés.
Page 238 - Nous sommes avec le plus profond respect, SIRE, De votre majesté, Les très humbles et très fidèles sujets, Le président du conseil des ministres, PRINCE DE POLIGNAC.
Page 79 - Sainteté voudra bien pardonner la liberté que prend un des plus humbles, mais l'un des plus grands admirateurs de la vertu, de consacrer au chef de la véritable religion un écrit contre le fondateur d'une religion fausse et barbare. A qui pourrais-je...
Page 375 - Son bref était adressé à tous les évoques catholiques, et leur enjoignait de s'y conformer. Il y rappelait les différents décrets portés par ses prédécesseurs pour abolir les ordres religieux. Venant ensuite aux jésuites et parlant des plaintes élevées contre eux , il faisait valoir principalement le bien de la paix qu'il croyait attaché à la destruction de cet ordre.
Page 292 - Leur objet était d'éteindre la croyance, de faire prendre un nouveau cours aux esprits sur les institutions civileset religieuses, et la révolution s'est, pour ainsi dire, opérée, les prosélytes se sont multipliés, leurs maximes se sont répandues, les royaumes ont senti chanceler leurs antiques...
Page 248 - Solis négocie mystérieusement avec Ganganelli ; il en obtient, dit-on, un billet adressé au roi d'Espagne, et dans lequel Ganganelli reconnaît au souverain pontife le droit de pouvoir éteindre en conscience la société de Jésus, en observant les règles canoniques, n Jusqu'ici le document invoqué n'a rien de bien scandaleux, car le droit n'a jamais pu être contesté.
Page 295 - Abdère, et exerça d'abord le métier de crocheteur. Démocrite l'ayant rencontré chargé de fagots arrangés dans un équilibre géométrique, conçut une idée avantageuse de son esprit et le mit au nombre de ses disciples. Protagoras , tiré de la misère, ouvrit bientôt son cœur à un orgueil insupportable.

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