L'Assemblée des notables tenue à Rouen en 1596

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Impr. L. Wolf, 1911 - 143 pages
 

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Page 38 - Par la grâce divine, par les prières et par les bons conseils de mes serviteurs qui ne font profession des armes, par l'épée de ma brave et généreuse noblesse, de laquelle je ne distingue point les princes, pour être notre plus beau titre, foi de gentilhomme, par mes peines et labeurs, je l'ai sauvée de la perte.
Page 38 - Je ne vous ay point appelez comme « faisoient mes prédécesseurs pour vous faire approuver << leurs volontez ; je vous ay assemblez pour recevoir vos « conseils, pour les crere, pour les suivre, bref, pour me « mettre en tutelle entre vos mains : envie qui ne prend « guères aux Roys, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 97 - Les voies de communication par terre et par eau attirèrent d'abord l'attention du roi : dans le courant de l'année 1599, toutes les routes étaient confiées à un grand voyer de France. Dès le début de son administration, Sully, chargé le premier de cet office, exigea des trésoriers généraux le tableau exact des ressources destinées à l'entretien des chemins : les péages et les contributions spéciales détournées de leur objet furent de nouveau affectés à d'importantes réparations....
Page 65 - Les notables demandèrent l'abolition de la vénalité des offices de judicaturc; on se tromperait étrangement si l'on voyait un acte d'abnégation et de réforme dans ce vœu exprimé par des magistrats. Ce qu'ils redoutaient avant tout, c'était le renouvellement des édits bursaux qui avilissaient le prix des charges et portaient atteinte à la fortune des possesseurs d'offices, tout en désorganisant la justice.
Page 88 - ... royaume, leur avons donné charge expresse et recommandé d'avoir soin, adviser et nous conseiller de ce qui se peut faire et ordonner pour mettre en ordre toute chose, et surtout à ce qu'il soit pourveu au soulagement de nostre pauvre peuple contribuable à la taille. Sur quoy nous...
Page 38 - France non seulement quasy ruinée, mais presque toute perdue pour les François. Par la grâce divine, par les prières et bons conseils de mes serviteurs qui ne font profession des armes, par l'espée de ma brave et généreuse noblesse (de laquelle je ne distingue point les princes, pour estre nostre plus beau tiltre, foy de gentilhomme!), par mes peines et labeurs, je l'ay sauvée de la perte : sauvons-la astheure de la ruine.
Page 20 - sous noms supposez », du commerce, contrairement aux ordonnances, et s'associent aux partisans. L'esprit de corps couvre toutes les défaillances; il est d'autant plus fort que, contrairement aux ordonnances, « le père et le fils, les deux frères...
Page 96 - vivement le roi, combattre le roi d'Espagne en trois batailles » rangées, que tous ces gens de justice, de finances et de villes, » et surtout leurs femmes et filles que vous me jetteriez sur les
Page 21 - ... en ladicte assemblée, se disposeront volontiers à nous accommoder pour un temps de quelque petite partie de leurs moyens, pour sauver le surplus, avec leur patrie, de la conservation de laquelle despend celle...
Page 99 - Il interdit aux nobles de chasser dans les blés aussitôt qu'ils sont en tuyaux, et, dans les vignes, depuis le premier jour de mars jusqu'à la vendange, et, par contre, il leur imposa des battues, tous les trois mois et plus souvent même, s'il le fallait, pour la destruction des loups, des renards et autres animaux malfaisants.

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