Études religieuses, philosophiques et historiques

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1911
 

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Popular passages

Page 191 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise: Rien de plus cher que la chanson grise Où l'Indécis au Précis se joint.
Page 17 - JE fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Page 15 - CHANSON D'AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Page 191 - L'Esprit cruel et le Rire impur, Qui font pleurer les yeux de l'Azur, Et tout cet ail de basse cuisine...
Page 186 - Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit. Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. — Qu'as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse ? * * * Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D'une aile inquiète et folle vole sur la...
Page 21 - O bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits! Pour un cœur qui s'ennuie, O le chant de la pluie! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s'écœure. Quoi! nulle trahison? Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi. Sans amour et sans haine, Mon cœur a tant de peine.
Page 128 - Et moi je te dis que tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Page 177 - Hélas! me voici tout en larmes D'une joie extraordinaire : votre voix Me fait comme du bien et du mal à la fois, Et le mal et le bien, tout a les mêmes charmes.
Page 176 - Mon fils, il faut m'aimer. Tu vois Mon flanc percé, mon cœur qui rayonne et qui saigne, Et mes pieds offensés que Madeleine baigne De larmes, et mes bras douloureux sous le poids De tes péchés, et mes mains ! Et tu vois la croix...
Page 173 - BON chevalier masqué qui chevauche en silence, Le malheur a percé mon vieux cœur de sa lance. Le sang de mon vieux cœur n'a fait qu'un jet vermeil, Puis s'est évaporé sur les fleurs, au soleil. L'ombre éteignit mes yeux, un cri vint à ma bouche, Et mon vieux cœur est mort dans un frisson farouche. Alors le chevalier Malheur s'est rapproché, II a mis pied à terre et sa main m'a touché. Son doigt ganté de fer entra dans ma blessure Tandis qu'il attestait sa loi d'une voix dure.

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