Journal des économistes: revue de la science économique et de la statistiquePresses universitaires de France, 1870 Issues for 1882-89 include the Comptes rendus of the Société de statistique de Paris. |
Other editions - View all
Common terms and phrases
années appelle assez aujourd'hui aurait avant avons bénéfices besoin capital cause chemins chiffre choses classes commerce commerciale communes complète compte conditions Conseil considérable consommation côté cours d'autres demande dépenses dernier devant développement différence diminution dire divers doit donner économique effet élevé enfin établissements fonds force forme général gouvernement Grèce haut hommes importance indus industrie intérêts jour l'économie l'état l'homme l'industrie l'un laisser législatif liberté libre lieu livre lois marché ment mesure mieux millions ministre monde monnaie morale moyen nature naturelles nécessaire nombre nouveau nouvelle ouvriers parler passer payer pays pendant pensée personnes peuples place population porte pourrait premier présente presque produits progrès propos public publique qu'un question raison rapport régime reste rien s'est s'il salaire science serait service seulement sociale société somme sorte souvent suite suivant sujet surtout système taxe tête tion traité travail trouve valeur vérité vins voie vrai
Popular passages
Page 501 - Les pays ne sont pas cultivés en raison de leur fertilité , mais en raison de leur liberté ; et si l'on divise la terre par la pensée , on sera étonné de voir la plupart du temps des déserts dans ses parties les plus fertiles, et de grands peuples dans celles où le terrain semble refuser tout.
Page 8 - PARTOUT où il se trouve -une place où deux personnes peuvent vivre commodément, il se fait un mariage. La nature y porte assez , lorsqu'elle n'est point arrêtée par la difficulté de la subsistance.
Page 225 - Les jeux propres à exercer au fait des armes , les courses à pied ou à cheval , les courses de chariot, le jeu de paume , et autres jeux de même nature qui tiennent à l'adresse et à l'exercice du corps , sont exceptés de la disposition précédente.
Page 334 - La cause du mal, sire, vient de ce que votre nation n'a point de constitution. C'est une société composée de différents ordres mal unis et d'un peuple dont les membres n'ont entre eux que...
Page 6 - État augmente ce qu'il appelle ses troupes, les autres soudain augmentent les leurs, de façon qu'on ne gagne rien par là, que la ruine commune. Chaque monarque tient sur pied toutes les armées qu'il pourrait avoir si ses peuples étaient en danger d'être exterminés ; et on nomme paix cet état d'effort de tous contre tous.
Page 498 - COMME les hommes ont renoncé à leur indépendance naturelle pour vivre sous des lois politiques, ils ont renoncé à la communauté naturelle des biens pour vivre sous des lois civiles. Ces premières lois leur acquièrent la liberté; les secondes, la propriété.
Page 6 - La suite d'une telle situation est l'augmentation perpétuelle des tributs; et, ce qui prévient tous les remèdes à venir, on ne compte plus sur les revenus , mais on fait la guerre avec son capital. Il n'est pas inouï de voir des États hypothéquer leurs fonds pendant la paix même, et employer, pour se ruiner, des moyens qu'ils...
Page 226 - ... à propos de les employer. Elles seront habillées de tiretaine avec des sabots ; elles auront du pain, du potage et de l'eau pour nourriture, et une paillasse, des draps et une couverture pour se coucher. On les fera travailler le plus longtemps et aux ouvrages les plus pénibles que leurs forces le pourront permettre, en la manière en laquelle les directeurs qui en auront le soin particulier le trouveront à propos.
Page 6 - UNE maladie nouvelle s'est répandue en Europe; elle a saisi nos princes, et leur fait entretenir un nombre désordonné de troupes. Elle a ses redoublements, et elle devient nécessairement contagieuse : car, sitôt qu'un État augmente ce qu'il appelle ses troupes, les autres soudain augmentent les leurs, de façon qu'on ne gagne rien par là, que la ruine commune.
Page 506 - C'est un paralogisme de dire que le bien particulier doit céder au bien public : cela n'a lieu que dans les cas où il s'agit de l'empire de la cité, c'est-à-dire de la liberté du citoyen ; cela n'a pas lieu dans ceux où il est question de la propriété des biens, parce que le bien public est toujours que chacun conserve invariablement la propriété que lui donnent les lois civiles.