Lettres sur l'éducationa la librairie catholique, 1835 - 267 pages |
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aban anathème arts beau besoin bonne heure carac caractère catholicisme cation chose chré christianisme cœur collége chrétien college de Juilly connaissance d'avance dire disciple donner douce douleurs éducation élèves émotions enfans enfant esprit études exem faiblesse famille féconde former goût habitudes harmonie idées intel intelligence jeune âme jeune homme jeunes gens jeunesse jours l'âme l'éducation l'émulation l'enfant l'ensei l'enseignement l'esprit l'étude l'histoire l'homme l'humanité l'instruction l'urbanité leçons lettres livres maîtres de l'enfance manger méditation ment méthodes monde Montaigne morale Mr Laurentie mysté mystère nature nisme objet OBSERVATIONS pable paradis parens parler parole passions paternelle pensée perfection périls philosophie philosophie de l'histoire piété plaisirs ples politesse Pontlevoy pré premier âge qu'un raison règle religieuse religion reux rhétorique rien sais saura science humaine Seigneur Dieu sentiment sera seule sociale société soins sorte souvent stoïcisme succès système tems tion travaux triste vanité vérité vertueux vertus veux vices vocation voluptés vrai
Popular passages
Page 196 - C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront deux en une seule chair.
Page 78 - Ceulx qui, comme nostre usage porte, entreprennent, d'une mesme leçon et pareille mesure de conduicte, régenter plusieurs esprits de si diverses mesures et formes; ce n'est pas merveille si en tout un peuple d'enfants ils en rencontrent à peine deux ou trois qui rapportent quelque juste fruict de leur discipline.
Page 228 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 75 - Quelle manière pour esveiller l'appétit envers leur leçon, à ces tendres âmes et craintives, de les y guider d'une troigne effroyable, les mains armées de fouets ? Inique et pernicieuse forme.
Page 75 - Ce n'est pas une âme, ce n'est pas un corps qu'on dresse, c'est un homme ; il n'en faut pas faire à deux.
Page 197 - Assurément vous ne mourrez point; mais c'est que Dieu sait qu'aussitôt que vous aurez mangé de ce, fruit •vos yeux seront ouverts, et vous serez comme des Dieux, connaissant le bien et le mal.
Page 76 - Pour revenir à mon propos, il n'ya tel que d'allécher l'appétit et l'affection, autrement on ne faict que des asnes chargez de livres. On leur donne à coups de fouet en garde leur pochette pleine de science, laquelle, pour bien faire, il ne faut pas seulement loger chez soy, il la faut espouser.
Page 75 - Endurcissez le à la sueur et au froid, au vent, au soleil et aux hazards qu'il luy faut mespriser ; ostez-luy toute mollesse et délicatesse au vestir et coucher, au manger et au boire ; accoustumez le à tout.
Page 75 - On eust failly à l'adventure moins dommageablement, s'inclinant vers l'indulgence. C'est une vraye geaule de jeunesse captive. On la rend desbauchée, l'en punissant avant qu'elle le soit. Arrivez-y sur le point de leur office : vous n'oyez que cris et d'enfans suppliciez, et de maistres enyvrez en leur cholere.
Page 74 - Au demeurant cette institution se doit conduire par une sévère douceur, non comme il se fait. Au lieu de convier les enfants aux lettres, on ne leur présente, à la vérité, que horreur et cruauté.