Gnosticisme et christianisme

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Établissements généraux d'impr., 1910 - 315 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 25 - ... ou à leurs amis, ils se retiraient dans des lieux écartés, nullement par haine du genre humain, mais afin de se livrer en paix à l'adoration de Dieu et à la contemplation de la nature. Leurs maisons étaient entourées de jardins dans des positions saines, sur le penchant des collines ; on les choisissait assez rapprochées les unes des autres, pour ne pas se priver des secours mutuels. Elles n'offraient aucune autre commodité qu'un abri contre les rigueurs des saisons. A l'intérieur,...
Page 26 - La sobriété des thérapeutes dépassait tout ce qu'on raconte des pythagoriciens. Ils ne faisaient chaque jour, et après le coucher du soleil, qu'un seul repas composé de pain, de quelques racines et de sel. Ils restaient souvent plusieurs jours sans recourir à aucune nourriture. La plus curieuse de leurs fêtes était celle que chaque période de sept semaines ramenait : le banquet fraternel ne s'écartait pas de la sobriété habituelle : mais les femmes y prenaient rang, et l'on terminait...
Page 25 - Après avoir abandonné tous leurs biens à leurs parents ou à leurs amis, ils se retiraient dans des lieux écartés, nullement par haine du genre humain, mais afin de se livrer en paix à l'adoration de Dieu et à la contemplation de la nature. Leurs maisons étaient entourées de jardins, dans des positions saines, sur le penchant des collines; on les choisissait assez rapprochées les unes des autres, pour ne pas se priver des secours mutuels. Elles n'offraient aucune autre commodité qu'un...
Page 26 - ... prophètes, des hymnes et autres œuvres de ce genre. Les thérapeutes recevaient parmi eux des femmes avancées en âge qui avaient gardé le célibat. Au lever du soleil, ils faisaient une prière pour obtenir un jour heureux; quand le soleil se couchait, ils priaient de nouveau pour que leur ame, déchargée du poids des choses du dehors, devînt beaucoup plus digne de s'élever à la vérité pure.
Page 133 - Accorde-toi au plutôt avec ta partie adverse, pendant que tu es en chemin avec elle, de peur que ta partie adverse ne te livre au Juge, et que le Juge ne te livre au Sergent, et que tu ne sois mis en prison. 26 Je te dis en vérité, que tu ne sortiras pas de là, jusqu'à ce que tu aies pajé le dernier quadrain.
Page 26 - Pendant six jours entiers les thérapeutes ne sortaient pas de leurs demeures ; mais le septième jour, ils se formaient en assemblées publiques pour se communiquer leurs réflexions. Les femmes étaient séparées de la salle commune, suivant l'usage ordinaire des Juifs, par une cloison qui leur permettait de tout entendre sans être vues. La sobriété des thérapeutes dépassait tout ce qu'on raconte des pythagoriciens. Ils ne faisaient chaque jour, et après le coucher du soleil, qu'un seul...
Page 231 - Mais les fruits de l'Esprit sont la charité, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la fidélité, 23 La bénignité, la tempérance; la loi n'est point contre ces choses.
Page 26 - Au lever du soleil ils faisaient une prière pour obtenir un jour heureux ; quand le soleil se couchait, ils priaient de nouveau pour que leur âme, déchargée du poids des choses du dehors, devînt beaucoup plus digne de s'élever à la vérité pure. Tout l'intervalle du matin au soir était rempli par la méditation des livres de la loi ; ils la considéraient comme un être vivant auquel les préceptes servent de corps, tandis que le sens allégorique ou intérieur en serait l'âme. Les plus...
Page 26 - Tout l'intervalle du matin au soir était rempli par la méditation des livres de la loi ; ils la considéraient comme un être vivant auquel les préceptes servent de corps , tandis que le sens allégorique ou intérieur en serait l'âme. Les plus anciens fondateurs de leur secte leur avaient laissé beaucoup de commentaires sur ces allégories. Ils s'efforçaient de les augmenter dans le même esprit. Ils y ajoutaient des chants de leur composition, toujours en l'honneur de Dieu et sur des rhythmes...
Page 90 - Puisque l'existence du monde n'est qu'un passage continuel de la vie à la mort, et de la mort à la vie, loin que tout soit, rien n'est.

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