la loy, lequel repondit, Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton ame, & de toute ta penfée, & ton prochain comme toy-même. Alors J. C. lui dit qu'il avoit droitement répondu ; que s'il faifoit ces chofes, il vivroit. Laloy dit, Tu ne tueras point. J. C. dit que qui hait fon frere, fon prochain ou un autre homme; car c'est égal au langage de J. C. eft meurtrier. C'eft là donner le veritable fens de la loy; car le peché n'eft pas dans l'action, le peché eft dans la volonté. Un homme donc qui en hait veritablement un autre, le regarde comme un mal à fon égard, & voudroit qu'un tel homme ne fut point, & dès lors qu'il fouhaite fa destruction, il en eft le meurtrier. L'on voit facilement que l'amour du prochain doit entrer, aprés l'amour de Dieu, dans ce qui fait recouvrer à l'homme fa juftice par ces impreffions, & ces fympathies que le Createur a donné à nos efprits, & à nos corps, par lesquelles tous les hommes font portez à la confervation les uns des autres: confequemment, & à plus forte raifon à une focieté de paix, & d'amour entre eux. La Religion donc que J. C. enfeigne, eft la feule veritable; ce doit être la feule Religion de l'homme dans tous les peuples, & dans tous les fiecles. Je fortirois de mon fujet, fi je m'étendois davantage fur les matieres de la Religion: c'eft aux Theologiens à en donner une idée la plus nette, & la plus étenduë, qu'ils peuvent. Mais je n'aurois pas rempli mon deffein, fi je ne l'avois marquée avec quelques autres principaux evenemens; fans cela je n'aurois pas peu me faire une idée bien juste du rang que l'homme tient dans le monde, ni de la Providence particuliere avec laquelle Dieu daigne veiller fur lui. Gloire foit à Dieu feul. FIN. TA pag. 8. I. 14 Que le mouvement, & la divifion de la Matiere mouvemens. 27 Que de cette loy font fortis les Elemens, & les 29 Les corps organifez, & vivans ont deu être pro- duits par d'autres loix. 33 СНА- X 4 CHAPITRE II. De l'ordre des Creatures inanimées, & qué le même Etre qui a créé le monde eft celui qui le gouverne. Q 38 Uoy que la matiere fubtile s'infinue dans tous les compofez, elle ne peut pourtant pas s'arrêter nulle part à caufe de fa tenuité, & de fa figure. 4I ibid. Comment les Planetes ont efté pouffées à une certaine diftance du centre de la matiere fubtile.39 Que les Planetes ont fixé leur lieu à la matiere fubtile, comme la matiere fubtile a fixé leur point aux Planetes. Qu'il y a dans l'univers plufieurs centres de matiere fubtile qui emanant d'un centre à l'autre elle fe fupplée par tout, & que c'est une raifon pourquoy ces centres confervent toûjours leur grandeur, & leur figure. ibid. Que tous les Elemens ont leur appartement fixé par les loix generales 44 Tous les effets de la nature fe rapportent à ces loix, ibid. Sympathie, & Antipathie établies par ces loix. 48 Que cet ordre des creatures fait voir que celui qui les a créées les foûtient So Qu'il eft inconcevable que les creatures fe foûtiennent par elles-mêmes. Autres raifons qui prouvent la Providence de Dieu. Opinion des Libertins. Refutation de cette opinion. 35 60 ibid. CHA Q CHAPITRE III. Des Plantes. 66 Ue Dieu a d'abord créé les Plantes, & non ibid. 70 Les rapports que les Plantes ont à la matiere. 69 feve. 76 77 que c'eft que 19 85 89 93 95 Les rapports des Plantes à certains fucs. Autres rapports des Plantes. Les rapports qu'elles ont aux Animaux. Comment les Plantes remedient aux maladies des Animaux. 98 CHA- X 5 |