Rabelais

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Lecène, Oudin et cie., 1895 - 234 pages
 

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Popular passages

Page 148 - IANURGE estoit de stature moyenne, ny trop grand ny trop petit, et avoit le nez un peu aquillin, faict à manche de rasouer, et pour lors estoit de l'eage de trente et cinq ans ou environ...
Page 121 - Mariaz, sans y penser ny entendre, et ce je appelle mocquedieu, non oraison. Mais ainsi leurs ayde Dieu s'ilz prient pour nous, et non par paour de perdre leurs miches et souppes grasses. Tous vrays christians, de tous estatz, en tous lieux, en tous temps, prient Dieu, et l'Esperit prie et interpelle pour iceulx, et Dieu les prent en grâce.
Page 213 - Parquoy, ainsi comme en toy demeure l'image de mon corps, si pareillement ne reluysoient les meurs de...
Page 115 - ... entrer en mes terres. Et m'esbahys si vostre roy les laisse prescher par son royaulme telz scandales. Car plus sont à punir que ceulx qui par art magicque ou aultre engin auroient mis la peste par le pays.
Page 215 - Ce n'est pas une âme, ce n'est pas un corps qu'on dresse, c'est un homme ; il n'en faut pas faire à deux.
Page 205 - Si prioient Dieu le créateur en l'adorant et ratifiant leur foy envers luy et, le glorifiant de sa bonté immense et luy rendant grâce de tout le temps passé, se recommandoient à sa divine clémence pour tout l'advenir. Ce faict entroient en leur repous.
Page 57 - ... fut Silène, maistre du bon Bacchus); mais au dedans l'on reservoit les fines drogues comme baulme, ambre gris, amomon, musc, zivette, pierreries et aultres choses précieuses.
Page 212 - Car, quand, par le plaisir de celuy qui tout régit et modère, mon âme laissera ceste habitation humaine, je ne me reputeray totalement mourir, mais passer d'un lieu en autre ; attendu que, en toy et par toy, je demeure en mon image visible en ce monde, vivant, voyant, et conversant entre gens d'honneur et mes amis, comme je soulois.
Page 144 - Panurge, sans aultre chose dire, jette en pleine mer son mouton criant et bellant. Tous les aultres moutons, crians et bellans en pareille intonation, commencerent soy jecter et saulter en mer après, à la file.
Page 74 - Marcher d'un grave pas et d'un grave souci, Et d'un grave souris à chacun faire fête, Balancer tous ses mots, répondre de la tête, Avec un messer non, ou bien un messer si, Entremêler souvent un petit et cosi, Et de son servitor contrefaire l'honnête, Et comme si l'on eût sa part à la conquête, Discourir sur Florence et sur Naples aussi : Seigneuriser...

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