Le maréchal de La Force (1558-1652)

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Émile-Paul frères, 1924
 

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Page 129 - Je ne vous ai point appelés, comme faisoient mes « prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je « vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, « pour les suivre , bref , pour me mettre en tutelle entre vos » mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et
Page 129 - Vous savez à vos dépens, comme moi aux miens, que lorsque Dieu m'a appelé à cette couronne, j'ai trouvé la France, non seulement quasi ruinée, mais presque toute perdue pour les Français.
Page 139 - Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche et ne me trouve plus. Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune; Mes seuls gémissements font retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix.
Page 133 - Droit au logis s'en retourna. Que bien que mal elle arriva Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
Page 172 - Ceux-là sont assez beaux, mais de mauvais service ; En moins de trois savons on ne les connaît plus.
Page 58 - De poisson, c'est une monstruosité que la quantité, la grandeur et le prix ; une grande carpe, trois sols, et cinq un brochet. C'est un lieu de grand trafic, et tout par bateaux. La terre très-pleine de blés et très-beaux.
Page 192 - Ma fille, tendre objet de mes dernières peines , Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang de vingt rois , tous chrétiens comme moi; C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs...
Page 129 - Participez, mes chers sujets, à cette seconde gloire avec moi, comme vous avez fait à la première. Je ne vous...
Page 53 - Mon Faucheur, mets des ailes à ta meilleure bête ; j'ai dit à Montespan de crever la sienne. Pourquoi ? tu le sauras de moi à Nérac. Hâte, cours, viens, vole ; c'est l'ordre de ton maître et la prière de ton ami, Henry.
Page 129 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux. Mais la violente amour que je porte à mes sujets, et l'extrême envie que j'ai d'ajouter ces deux beaux titres à celui de roi, me font trouver tout aisé et honorable.

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