Revue des deux mondes, Volume 26

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1860
 

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Popular passages

Page 506 - Représente, enchaîné sur son triste sommet. L'humble toit est exempt d'un tribut si funeste. Le sage y vit en paix, et méprise le reste : Content de ses douceurs, errant parmi les bois...
Page 280 - Roi s'avancèrent au même temps en pareil nombre , et faisoit fort bon voir cette entrevue de tant de gens de qualité armés de toutes pièces, à la vue de deux grandes armées, pour décider un différend le plus important de la chrétienté. Après les embrassades et complimens qui furent faits et reçus de part et d'autre , et que l'on eut convenu de ce qui se devoit exécuter...
Page 230 - La fin de l'art est l'expression de la beauté morale à l'aide de la beauté physique. Celle-ci n'est pour lui qu'un symbole de celle-là. Dans la nature ce symbole est souvent obscur : l'art en l'éclaircissant atteint des effets que la nature ne produit pas toujours.
Page 587 - ... légers qu'elle avait, s'éclairait très au loin ; de sorte que le convoi n'avait rien à craindre, et pouvait, aussitôt qu'on aurait reconnu l'ennemi, prendre la position la plus convenable, pour rester éloigné du combat, Chaque vaisseau français avait à son bord cinq cents vieux soldats, parmi lesquels une compagnie d'artillerie de terre. Depuis un mois qu'on était embarqué, on avait, deux fois par jour, exercé les troupes de passage à la manœuvre du canon. Sur chaque vaisseau...
Page 39 - VIII d'agir vite et résolûment dans l'intérêt et pour'la renommée de leur maître. Il faisait dépendre de lui le succès de l'entreprise, et en mettait le revers sous sa responsabilité dans le cas où il ne prendrait pas les mesures propres à la faire réussir. Il avait la hardiesse de lui dire : « Si vous n'avez point égard à ces choses, j'imputerai à votre grâce la perte de la couronne de France (3). » Le duc de Bourbon traversa les Alpes dans les derniers jours de juin, et pénétra...
Page 514 - ... tout cela est sorti du gouffre où nous voici attelés du matin au soir, qui à une roue et à une pince, qui à une barre de fer et à un marteau. Tous ces gens riches qui, de là-haut, nous regardent suer, en lisant leurs journaux ou en taillant leurs rosiers, sont, ou d'anciens camarades, ou les enfants d'anciens maîtres ouvriers, qui ont bien gagné ce qu'ils ont, et qui ne méprisent pas nos figures barbouillées et nos tabliers de cuir. Nous pouvons leur porter envie sans les haïr, puisqu'il...
Page 417 - Quant il me vit, il descendit sans faille, « Affin qu'ayde à tel besoing ne faille. « Las ! que diray ? cela ne veulx nyer : « Vaincu je fuz et rendu prisonnier.
Page 103 - ... par ce voyage , puisqu'il ne l'entreprenoit que pour empêcher qu'il n'y allât en personne ; ce qu'il ne pourroit faire sans beaucoup d'inconvéniens pour lui et pour son Etat, et que, par ce moyen, il s'exposoit à plusieurs accidens , dont les moindres...
Page 246 - L'Italie, pendant des siècles, a été un champ ouvert à une lutte d'influence entre la France et l'Autriche. C'est ce champ qu'il faut à jamais fermer. Si l'une des deux puissances anciennement rivales faisait un sacrifice qui dût...
Page 237 - Contes orientaux, ce sont des épigrammes en brodequins, de petites moralités écrasées sous des turbans gigantesques. Je persiste à dire que le mauvais goût qui précède le bon goût est préférable à celui qui lui snccède.

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