Poésies allemandesBureau de la Bibliothèque Choisie, 1830 - 260 pages |
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Common terms and phrases
A-t-elle peur ailes Allemagne allemande âme Aulnes Azan balai bardes beau bientôt bonheur bras brave homme brille bruit Burger cavalier chanson du brave chants Charybde chasse chasse infernale chasseur chérie cheval ciel cloche cœur colombe comte cor de chasse coupe coupe d'or couronne d'Azan DARMONT Dieu divin dorées douce doux dragon éclat enfants éternel étoiles femme fille flamme flots forêt gloire Goëthe Halloh Hélas Hermann heureuse Hurra j'ai jette jeune homme joie jour joyeux Jupiter KERDING Klopstock l'éclat larmes Lénore littérature long-temps lune lyre madame de Staël main Melpomène ment Méros merveille des fleurs monde monstre mort noble nuages nuit orgues paroles patrie Pégase peine pensées père pleurant poésie poète précipite regard retentit s'élance Schiller Schmied Segestes seigneur seul sœur soleil soudain sublime terre tion tombe tonnerre troubadour Trusnelda vagues vais verseau viens viens avec moi voilà voix Voltaire VOYAGEUR WERDOMAR yeux
Popular passages
Page 22 - Bûrger est de tous les Allemands celui qui a le mieux saisi cette veine de superstition qui conduit si loin dans le fond du cœur ; aussi ses romances sont-elles connues de tout le monde en Allemagne. La plus fameuse de toutes...
Page 224 - D'où viens-tu donc' sur ton cheval? — Nous ne montons à cheval qu'à minuit; et j'arrive du fond de la Bohême : c'est pourquoi je suis venu tard, pour te remmener avec moi. — Ah ! Wilhelm, entre ici d'abord, car j'entends le vent siffler dans la forêt"1...
Page 21 - L'imitation maladroite des grands secrets de l'art est très-bien peinte dans cette petite scène. » II nous reste à parler de la source inépuisable des effets poétiques en Allemagne, la terreur : les revenants et les sorciers plaisent au peuple comme aux hommes éclairés...
Page 213 - Si ce monde n'existe pas, il va jaillir des flots exprès pour toi ; car il est un lien éternel entre la nature et le génie, qui fait que l'une tient toujours ce que l'autre promet.
Page 227 - Nous partons pour le banquet joyeux*. » Husch! husch! husch! toute la bande s'élance après eux, avec le bruit du vent parmi les feuilles desséchées; et puis en avant ! hop ! hop ! hop ! Ainsi retentit le galop... Cheval et cavalier respiraient à peine ; et, sous leurs pas, les cailloux étincelaient. Oh ! comme s'envolait, comme s'envolait au loin tout ce que la lune éclairait autour d'eux!...
Page 198 - ... par les images et par" les chants... Combien ce monde me parut grand tant qu'il resta caché comme la fleur dans son bouton. Mais que cette fleur s'est peu épanouie ! qu'elle m'a semblé depuis chétive et méprisable ! Comme il s'élançait, le jeune homme, insouciant et léger, dans la carrière de la vie ! Heureux de ses rêves superbes, libre encore d'inquiétudes, l'espérance l'emportait aux cieux; il n'était pas de hauteur, pas de distance que ses ailes ne pussent franchir ! Rien n'apportait...
Page 108 - Viens, charmant enfant, viens avec moi... A quels beaux jeux nous jouerons ensemble ; il ya de bien jolies fleurs sur les bords du ruisseau, et, chez ma mère, des habits tout brodés d'or ! » — « Mon père, mon père, entends-tu ce que le roi des Aulnes me promet tout bas ? — Sois tranquille, enfant, sois tranquille; c'est le vent qui murmure parmi les feuilles séchées.
Page 200 - C'est toi aussi, bienfaisante étude, toi qui sérènes les orages de l'âme, qui crées difficilement, mais ne détruis jamais; toi qui n'ajoutes à l'édifice éternel qu'un grain de sable sur un grain de sable, mais qui sais dérober au temps avare des minutes, des jours et des années ! LA BATAILLE Telle qu'un nuage épais et qui porte une tempête...
Page 96 - LA NOBLE FEMME D'AZAN-AGA imitée du morlaque Qu'aperçoit-on de blanc, là-bas, dans la verte forêt?... de la neige ou des cygnes ? Si c'était de la neige, elle serait fondue ; des cygnes, ils s'envoleraient. Ce n'est pas de la neige, ce ne sont pas des cygnes, c'est l'éclat des tentes d'Azan-Aga. C'est là qu'il est couché, souffrant de ses blessures ; sa mère et sa sœur sont venues le visiter ; une excessive timidité retient sa femme de se montrer à lui.
Page 223 - Oh ! ma mère , qu'est-ce que le bonheur? Ma mère, qu'est-ce que l'enfer? Le bonheur est avec Wilhelm, et l'enfer sans lui ! Éteins-toi, flambeau de ma vie, éteins-toi dans l'horreur des ténèbres ! Dieu n'a point de pitié.... Oh ! malheureuse que je suis ! » Ainsi le fougueux désespoir déchirait son cœur et son âme, et lui faisait insulter à la providence de Dieu.