Histoire de la Réformation française, Volume 2

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M. Lévy, 1859
 

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Popular passages

Page 361 - Paul ne peut en rien être altéré ou ébranlé: que toute personne soit soumise aux puissances supérieures; car il n'ya point de puissance qui ne vienne de dieu, et c'est lui qui ordonne celles qui sont sur la terre; celui donc qui s'oppose aux puissances résiste à l'ordre de dieu.
Page 146 - ... il se tourna vers elle, et, après quelques propos, il lui donna occasion de parler ainsi : « C'est à grand regret, Monsieur, que je trouble...
Page 147 - ... de vos labeurs? Je vous donne trois semaines pour vous éprouver, et quand vous serez à bon escient fortifiée contre tels accidents, je m'en irai périr avec vous et avec nos amis.
Page 41 - Mon enfant, il ne faut pas que ta tête soit épargnée après la mienne, pour venger ces chefs pleins d'honneur; si tu t'y épargnes, tu auras ma malédiction.
Page 107 - Votre Majesté de nous faire derechef cette faveur de la recevoir de nos mains, espérant, moyennant la grâce de Dieu, qu'après en avoir conféré en toute sobriété et révérence de son nom, nous nous trouverons d'accord; et si, au contraire, nos iniquités...
Page 119 - ... m'en accuser dans les choses saintes. Cependant, ce n'est pas par moi-même , c'est par votre bienfait (le plus grand de tous ceux dont vous m'avez comblé) que j'ai appris cette précieuse vérité, si bien exposée dans votre discours au colloque de Poissy : que, des quinze siècles écoulés depuis le Christ, le premier fut véritablement un siècle d'or, et qu'à mesure qu'on s'en est éloigné, tous les siècles qui ont suivi ont été de plus en plus vicieux et corrompus.
Page 146 - ... sage à Dieu, qui vous a donné la science de capitaine. Pouvez-vous en conscience en refuser l'usage à ses enfans?
Page 142 - Sire, c'est à la vérité, à l'Église de Dieu, au nom de laquelle je parle, d'endurer les coups, et non pas d'en donner, mais aussi vous plaira-t-il vous souvenir que c'est une enclume qui a usé beaucoup de marteaux (1).
Page 198 - Or, suivit ce prince, je vous veux montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vous faites profession. La vôtre vous a conseillé de me tuer, sans m'ouïr, n'ayant reçu de moi aucune offense; et la mienne me commande que je vous pardonne, tout convaincu que vous êtes de m'avoir voulu homicider sans raison. Allez-vous-en, retirez-vous; que je ne vous voie plus ici; et, si vous êtes sage, prenez dorénavant en vos entreprises des conseillers plus gens de bien que ceux-là.
Page 383 - ... C'est en premier lieu que je rends grâces à Dieu de ce que non-seulement il a eu pitié de moy, sa povre créature, pour me retirer de l'abysme de l'idolâtrie où j'estois plongé, pour m'attirer à la clarté de son Evangile et me faire participant de la doctrine de salut, de laquelle j'estois par trop indigne, et que continuant sa miséricorde, il m'a supporté en tant de vices et...

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