Histoire de la réforme de la Ligue et du règne de Henri IV, Volumes 1-2

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Wouters et Ce, imprimeurs-libraires, 1844
 

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Popular passages

Page 204 - Non, non, dit-il, ma tante; je vous honore « plus que le Pape , et aime plus ma sœur que je ne le « crains. Je ne suis pas huguenot , mais je ne suis pas « sot aussi. Si M. le Pape fait trop la beste, je prendray « moy-même Margot par la main , et la meneray epouser
Page 111 - II n'ya pas long-temps, dit-il un jour à l'amiral, que vous • vous contentiez d'être soufferts par les catholiques; maintenant » vous demandez à être égaux, bientôt vous voudrez être seuls,
Page 139 - M. l'amiral qu'il se donne bien garde de com« battre, notre armée est merveilleusement puissante pour les renforts qui « y sont survenus, et est avecques cela bien délibérée; mais qu'il temporise « un mois seulement, car toute la noblesse a juré et dit à...
Page 60 - France, estropié presque de tous mes membres, d'arquebusades, coups de piques et d'espée. à demi inutile, sans force, après avoir remis la charge de gouverneur de Guyenne, j'ai voulu employer le temps qui me reste à descrire les combats auxquels je me suis trouvé, pendant cinquante-deux ans que j'ai commandé...
Page 139 - Henri avait quinze ans lorsqu'il vint à l'armée huguenote; il y avait été conduit par sa mère , femme de courage et de fanatisme. Elle présenta Henri comme un gage à la gentilhommerie, et le jeune prince, d'un air de résolution et de fierté , prononça ces paroles, engagement de foi et d'opinion : « Je » jure de défendre la religion et de persévérer » dans la cause commune , jusqu'à ce que la mort » ou la victoire nous ait rendu à tous la liberté « que nous désirons.
Page 200 - Elle est .belle et bien avisée, et de bonne grâce, mais .nourrie en la plus maudite et corrompue compagnie ; car je n'en vois point qui ne s'en sente. Votre cousine la marquise en est tellement changée qu'il n'ya apparence de religion...
Page 246 - Tavannes ; les médecins disent que la saignée est aussi bonne en ce mois d'août comme en mai. » Le duc de Guise, le duc de...
Page 8 - Ce que je désire, disoit-il, tant, que j'ay délibéré que vous ne bougiez de ce lieu jusqu'à ce que vous y ayez donné si bon ordre que mes subjects puissent désormais vivre en paix et union les uns avec les autres, comme j'espère que vous ferez. Et ce faisant me donnerez occasion de vous avoir en la mesme protection qu'ont eu les rois mes prédécesseurs.
Page 133 - C'étoit un cordelier, savant homme, auquel on menoit aussitôt le prisonnier, et lui, un peu interrogé, étoit aussitôt condamné à mort et exécuté. Si c'étoit une belle femme et fille, il ne leur disoit non plus autre chose, sinon : « Je vous recommande à M. mon guidon ; qu'on la lui mène.
Page 30 - Pisé procéda à la réformation de l'Eglise dans son chef et dans ses membres, malgré les excommunications du pape qui lui opposa un concile dévoué et spécial dans son palais de Latran. Il avait fait précéder cette convocation d'un livre d'érudit sur la puissance des papes. Le jurisconsulte Thomas de Vio, depuis cardinal Gaietano, plaçait la puissance du pape au-dessus de toutes les autres.

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