Catéchisme philosophique, ou, Recueil d'observations propres à défendre la religion chrétienne, contre ses ennemis, Volume 1Bureau de la Bibliothèque Catholique, 1825 |
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absurdité ætheris animaux athées Bayle brutes Buffon caractères typographiques causes finales chose chrétiens ci-dessous Cicéron cœur corps crainte Créateur création croire d'Epicure démontre Deus différence dire Divinité dogme doute édit enim Epicure espèce esprit éternelle etsi Feller Fénelon géants germe Helvétius helviennes Hist hommes humaine idées incrédules infini intel jamais juger juste l'ame l'ame des bêtes l'athée l'athéisme l'attraction l'auteur l'esprit l'existence de Dieu l'homme l'idée l'immortalité l'incrédulité l'univers lois Lucrèce lumière manichéisme manière matière ment monde monstres mort mouvement nations nature nécessaire nihil observations omnes omnia opérations organes ouvrage parle pensée philo philosophes Phys physicien célèbre physiciens physique Plutarque poète principe Psalm qu'un quæ quod raison réflexion réfuter regarde religion rien s'il sage sagesse saint saint Augustin sauvages sens sentiment serait seul siècles singe sophismes sorte substance subt sunt suppose système terre tion vérité vertu Voltaire vrai
Popular passages
Page 106 - Il n'y en a pas un seul qui, venant à connaître le vrai et le faux, ne préférât le mensonge qu'il a trouvé à la vérité découverte par un autre. Où est le philosophe qui, pour sa gloire, ne tromperait pas volontiers le genre humain? Où est celui qui, dans le secret de son cœur, se propose un autre objet que de se distinguer ? Pourvu qu'il s'élève au-dessus du vulgaire, pourvu qu'il efface l'éclat de ses concurrents, que demande-t-il de plus ? L'essentiel est de penser autrement que...
Page 244 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi ! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ; je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu ; je puis contempler l'univers, m'élever à...
Page 106 - Quand les philosophes seraient en état de découvrir la vérité, qui d'entre eux prendrait intérêt à elle? Chacun sait bien que son système n'est pas mieux fondé que les autres ; mais il le soutient parce qu'il est à lui.
Page 223 - Si l'athéisme ne fait pas verser le sang des hommes, c'est moins par amour pour la paix que par" indifférence pour le bien : comme que tout aille, peu importe au prétendu sage, pourvu qu'il reste en repos dans son cabinet.
Page 226 - C'est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité, Le frein du scélérat, l'espérance du juste. Si les cieux, dépouillés de son empreinte auguste. Pouvaient cesser jamais de le manifester. Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.
Page 187 - Quittons les voluptés pour savoir les reprendre; Le travail est souvent le père du plaisir. Je plains l'homme accablé du poids de son loisir. Le bonheur est un bien que nous vend la nature. Il n'est point ici-bas de moissons sans culture : Tout veut des soins sans doute, et tout est acheté.
Page 81 - ... l'homme, blanc en Europe, noir en Afrique, jaune en Asie, et rouge en Amérique, n'est que le même homme teint de la couleur du climat : comme il est fait pour régner sur la terre, que le globe entier est son domaine...
Page 120 - Qu'y at-il de si ridicule à penser que tout est fait pour moi, si je suis le seul qui sache tout rapporter à lui?
Page 189 - Là sont ces insensés qui , d'un bras téméraire , Ont cherché dans la mort un secours volontaire. Qui n'ont pu supporter, faibles et furieux, Le fardeau de la vie imposé par les dieux. Hélas ! ils voudraient tous se rendre à la lumière ^ Recommencer cent fois leur pénible carrière. Ils regrettent la vie ; ils pleurent , et le sort , Le sort, pour les punir, les retient dans la mort. L'abîme du Cocytc , et l'Achéron terrible , Met entre eux et la vie un obstacle invincible.
Page 215 - Tout ce qui s'at» tachait à eux devenait grand, et le seul » titre d'être dans leurs intérêts, était un » éloge achevé. Il n'y avait parmi eux , à «les entendre, que des génies sublimes, » que des prodiges de science et de vertu ,