ture. Sa Majesté accorda même des fonds pour les frais de premier établissement. C'est sous de tels auspices que l'école agricole de Meilleray a été établie en 1826. Elle est exclusivement destinée à former d'habiles cultivateurs pris parmi les fils de fermiers et d'agriculteurs appartenant aux départemens de l'ancienne Bretagné. Ces jeunes gens passent trois ans à l'école : ils sont instruits dans l'art des défrichemens, de la composition des fumiers, de la taille et de la culture des arbres, de la fabrication des instrumens ara toires perfectionnés, et de tous les détails de l'économie domestiques. Ils reçoivent en outre une instruction religieuse et des leçons de lecture, d'é eritare, de calcul, de tenue de livres. En sortant de l'école, ces jeunes gens sont propres à diriger des exploitations considérables et à répandre les meilleures méthodes dans des campagnes livrées à des anciennes routines. Ils n'ont aucun contact avec le monastère, habitent dans un corps de Logement séparé, et ne sont assujettis à aucune règle particulière. Un prêtre et un directeur laïque exercent sur eux une surveillance attentive, sous l'inspection supérieure du révérend père abbé, don Antoine, qui réunit à l'esprit le plus aimable et le plus distingué des connaissances variées et une rare expérience dans tout ce qui concerne la science de l'agrieulture. Nous avons été assez heureux pour provoquer et voir se fonder cette utile création. Nous aimons à payer ici un juste tribut de reconnaissance à l'appui si éclairé que nous avons trouvé dans le ministre de la maison. du roi, M. le duc de Doudeauville *. * Peu de temps après la révolution de juillet, la plupart des religieux de l'abbaye de Meilleray ont été violemment arrachés de leur asile, et l'école d'agriculture n'existe plus. De la superficie des Départemens et de la contenance des terrains inculles susceptibles d'être mis en culture, soit en totalité, soit en partie (1). NOTA. La 2 colonne a été remplie d'après les renseignemens que possède le ministère des finances; La contenance des terrains incultes a été établie dans la proportion constatée par les effets du cadastre de chaque département; La 4 colonne fait connaître cette proportion. (1) Cet état nous a été communiqué par M. de Saurimont, ancien directeur des contributions directes au ministère des finances. TABLE DES MATIÈRES. LIVRE V. DE L'AMÉLIORATION DES INSTITUTIONS DE CHA- CHAPITRE I. Considérations générales. II. De l'administration générale des secours pu- III. Des commissions administratives des hospices et des bureaux de bienfaisance. IV. Des Associations de charité. 23 V. Des Institutions charitables publiques pour les 1 VI. Des Institutions relatives aux indigens malades. X. Des Maisons d'aveugles et de sourds-muets. donnés. XII. Des Hospices d'enfans trouvés . XIII. Coup-d'œil sur les Institutions relatives aux XIV. Des Institutions relatives aux indigens qui peuvent travailler . . . XV. Des Enfans de la classe ouvrière enfans indigens. XVII. Des jeunes Ouvriers de la classe manufacturière. XX. Des jeunes Ouvriers de la classe agricole. de la classe ouvrière. 62 68 74 82 86 100 |