Œuvres de François Rabelais: Gargantua

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H. et E. Champion, 1913
 

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Popular passages

Page 219 - Lors, si bon sembloit, on continuoit la lecture, ou commenceoient à deviser joyeusement ensemble, parlans pour. les premiers moys de la vertus, propriété, efficace et nature de tout ce que leur estoit servy à table : du pain, du vin, de l'eau, du sel, des viandes, poissons, fruictz, herbes, racines, et de l'apprest d'icelles.
Page 370 - C'est (dist Grandgousier) trop entreprint : qui trop embrasse peu 10 estrainct4. Le temps n'est plus d'ainsi conquester les royaulmes avecques dommaige de son prochain frère Christian. Geste imitation des anciens Hercules, Alexandres, Hannibalz, Scipions, Césars et aultres telz, est contraire à la profession de l'Evangile, par lequel nous est commandé guarder, saulver...
Page 430 - FAY CE QUE VOULDRAS, parce que gens libères, bien nez, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes, ont par nature un instinct et aguillon, qui tousjours les poulse à faict2 vertueux et retire de vice, lequel ilz nommoient honneur.
Page 221 - Ce faict, on apportoit des chartes, non pour jouer, mais pour y apprendre mille petites gentillesses et inventions nouvelles, lesquelles toutes yssoient de arithmétique.
Page 274 - La raison le veult ainsi, car de leur labeur je suis entretenu et de leur sueur je suis nourry, moy, mes enfans et ma famille •.
Page 282 - Quelle furie doncques te esmeut maintenant, toute alliance brisée, toute amitié conculquée, tout droict trespassé, envahir hostilement ses terres, sans en rien avoir esté par luy ny les siens endommaigé, irrité ny provocqué ? Où est foy ? Où est loy ? Où est raison ? Où est humanité ? Où est craincte de Dieu...
Page 261 - ... de vigiles, pour tout dire sommairement vray moyne si oncques en feut depuys que le monde moynant moyna de moynerie, au reste clerc jusques es dents en matière de bréviaire.
Page 347 - Et dicebat eis : Sabbatum propter hominem factum est, et non homo propter sabbatum.
Page 276 - Dont j'ay congneu que Dieu éternel l'a laissé au gouvernail de son franc arbitre et propre sens, qui ne peult estre que meschant sy par grâce divine n'est continuellement guidé1, et, pour le contenir en office et réduire à congnoissance, me l'a icy envoyé à molestes enseignes.
Page 274 - Las ! ma vieillesse ne requerroit dorenavant que repous, et toute ma vie n'ay rien tant procuré que paix; mais il fault, je le voy bien, que maintenant de harnoys je charge mes pauvres espaules lasses et foibles, et en ma main tremblante je preigne la lance et la masse pour secourir et guarantir mes pauvres subjectz.

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