Traité de l'amour de Dieu: en quel sens il doit être désintéressé

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Éditions Bossard, 1922 - 319 pages
 

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Popular passages

Page 43 - En cet état on ne veut plus le salut, comme salut propre, comme délivrance éternelle, comme récompense de nos mérites, comme le plus grand de tous nos intérêts; mais on le veut d'une volonté...
Page 31 - Ne soyez point en peine de moi : je suis dans vos mains comme un petit enfant. Je puis vous assurer que ma doctrine n'est pas ma doctrine : elle passe par moi, sans être à moi, et sans rien y laisser. Je ne tiens à rien, et tout cela m'est comme étranger.
Page 36 - Ni la crainte des châtiments, ni le désir des récompenses n'ont plus de part à cet amour.
Page 296 - Quaecumque enim scripta sunt, ad nostram doctrinam scripta sunt, ut per patientiam et consolationem Scripturarum spem habeamus.
Page 41 - Dieu, quand même, par une très fausse supposition, au lieu des biens éternels qu'il a promis aux âmes justes, il les tiendrait par son bon plaisir dans des tourments éternels, sans néanmoins qu'elles soient privées de sa grâce et de son amour : qui est un acte d'abandon parfait et d'un amour pur pratiqué par des Saints, et qui le peut être utilement avec une grâce...
Page 46 - Un excellent esprit de ce siècle a voulu maintenir que le Soleil est au centre du monde, et non pas la terre; qu'il est immobile, et que la terre...
Page 29 - Je trouvai dans la Vie de cette Dame que Dieu lui donnait une abondance de grâces dont elle crevait au pied de la lettre : il la fallait délacer : elle n'oublie pas qu'une...
Page 105 - Dieu que par amour de béatitude , puisqu'on ne peut l'aimer que par la volonté : d'où il conclut que l'amour de Dieu, même le plus pur, est intéressé , en ce sens qu'il est excité par l'impression naturelle que nous avons pour la perfection et la félicité de notre être.
Page 186 - Il faut aimer Dieu, parce que la raison fait connaître qu'il renferme dans lui tout ce qui mérite notre amour. Car Dieu veut être aimé d'un amour éclairé, d'un amour qui naisse d'une lumière pure, et non d'un sentiment confus tel qu'est le plaisir.
Page 76 - Saint Augustin ne distingue point ordinairement la charité ou l'amour de Dieu, de l'amour de la justice ou de l'amour de l'ordre ; parce que l'idée de Dieu comme souveraine justice, est plus propre à régler notre amour que toute autre idée de Dieu que l'imagination pourrait corrompre, et par là nous faire illusion. Mais puisque l'Ordre, dont je parle, n'est que le rapport qu'ont (a) Voyez les Méditations Chré.

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