L'année musicale et dramatique, oct. 1886[-1893].

Front Cover
C. Delagrave, 1889
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 229 - Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ; L'impie Achab détruit, et de son sang trempé ^ Le champ que par le meurtre il avait usurpé...
Page 11 - Et couvre de langueur le perfide instrument, Tandis que l'air moqueur de l'accompagnement Tourne en dérision la chanson elle-même, Et semble la railler d'aller si tristement. Tout cela cependant fait un plaisir extrême. — C'est que...
Page 14 - Aime celui qui t'aime, et sois heureuse en lui. — Adieu! — Sois son trésor, ô toi qui fus le nôtre! Va, mon enfant béni, d'une famille à l'autre. Emporte le bonheur et laisse-nous l'ennui. Ici l'on te retient, là-bas on te désire. Fille, épouse, ange, enfant, fais ton double devoir. Donne-nous un regret, donne-leur un espoir. Sors avec une larme ! entre avec un sourire ! Dans l'église, 15 février 1843.
Page 84 - Hélas ! ton intérêt ici me désespère : Si quelque autre malheur m'avait ravi mon père, Mon âme aurait trouvé dans le bien de te voir L'unique allégement qu'elle eût pu recevoir; Et contre ma douleur j'aurais senti des charmes, Quand une main si chère eût essuyé mes larmes.
Page 281 - Le caractère de la scène et le ton de la légende contribuent ensemble à jeter l'esprit dans cet état de rêve qui le porte bientôt jusqu'à la pleine clairvoyance, et l'esprit découvre alors un nouvel enchaînement des phénomènes du monde, que ses yeux ne pouvaient apercevoir dans l'état de veille ordinaire.
Page 224 - J'entrepris donc la chose: et je m'aperçus qu'en travaillant sur le plan qu'on m'avait donné, j'exécutais en quelque sorte un dessein qui m'avait souvent passé dans l'esprit, qui était de lier, comme dans les anciennes tragédies grecques, le chœur et le chant avec l'action, et d'employer à chanter les louanges du vrai Dieu cette partie du chœur que les païens employaient à chanter les louanges de leurs fausses divinités.
Page 180 - Je regardais Lucie. — Elle était pâle et blonde. Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.
Page 45 - La vanité est si ancrée dans le cœur de l'homme , qu'un soldat , un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante et veut avoir ses admirateurs : et les philosophes mêmes en veulent. Et ceux qui écrivent contre veulent avoir la gloire d'avoir bien écrit; et ceux qui le lisent veulent avoir la gloire de l'avoir lu; et moi qui écris ceci, ai peut-être cette envie; et peut-être que ceux qui le liront....
Page 186 - Je concluais de tout ceci que si en musique on sacrifie à quelque autre vue le plaisir physique qu'elle doit nous donner avant tout, ce qu'on entend n'est plus de la musique, c'est un bruit qui vient offenser notre oreille sous prétexte d'émouvoir notre âme.
Page 10 - II en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé.

Bibliographic information