Histoire de la Révolution de France: précédée de l'exposé rapide des administrations successives qui ont déterminé cette Révolution mémorable, Volume 10Garnery, 1797 |
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Common terms and phrases
agens anarchistes armée auroient auroit avoient avoit Belgique blancs Calvados Charlotte Corday Chaumette chefs citoyens club des Cordeliers colonie comité de salut commissaires commission des douze commune conseil conspirateurs convention nationale crimes d'Orléans Danton déclare décret départemens députés desiré devoient devoit Domingue Dumourier égorger enfans ennemis envoyés esclaves étoient étoit eût événemens factieux faisoient faisoit falloit fédéralisme fussent général gens Gironde Girondins gouvernement guerre habitans hommes de couleur ibid insermentés isle Jacobins jour journées juin l'armée l'assemblée l'échafaud Lanjuinais législatif liberté loix long-tems Marat massacres membres ment mesures mille hommes ministres montagne mort mulâtres n'avoient n'avoit n'étoient n'étoit naire nègres Nervinde partisans passer patrie patriotes pays petite Gette peuple pillage poignard pouvoir prêtres projet puissance représentation nationale républicains république révolution révolutionnaire Robespierre rocou Saint-Domingue salut public séance sections seroient seroit soldats sûreté tems tête tion tribunal tribunal révolutionnaire troupes tyrans Vendée venoient venoit vention vouloient vouloit
Popular passages
Page 370 - Conciergerie, la déclaration du juré de jugement portant qu'il est constant que : 1° le treize juillet du présent mois, entre sept et huit heures du soir, JeanPaul Marat, député à la Convention nationale, a été assassiné chez lui, dans son bain, d'un coup de couteau dans le sein, duquel coup il est décédé à l'instant; 2° que Marie-AnneCharlotte Corday, ci-devant Dormant, âgée de vingt-cinq ans, fille de Jacques-François Corday, ci-devant Dormant, ex-noble, elle habitante de Caen,...
Page 36 - On a vu se développer cet étrange système de liberté, d'après lequel on vous dit: Vous êtes libres; mais pensez comme nous sur telle ou telle question d'économie politique, ou nous vous dénonçons aux vengeances du peuple. Vous êtes libres; mais courbez la tête devant l'idole que nous encensons, ou nous vous dénonçons aux vengeances du peuple. Vous êtes libres; mais associez-vous à nous pour persécuter les hommes dont nous redoutons la probité et les lumières, ou nous vous...
Page 363 - Nous sommes si bons républicains à Paris que l'on ne conçoit pas comment une femme inutile, dont la plus longue vie ne serait bonne à rien, peut se sacrifier de sang-froid pour sauver tout son pays.
Page 363 - Quatre membres se trouvèrent à mon premier interrogatoire ; Chabot avait l'air d'un fou. Legendre voulait m'avoir vue le matin chez lui ; moi qui n'ai jamais songé à cet homme, je ne lui crois pas d'assez grands moyens pour être le tyran de son pays et je ne prétendais pas punir tant de monde.
Page 44 - Si, ôtant au crime la popularité qu'il a usurpée sur la vertu , vous déployez contre lui une grande vigueur, tout est sauvé; si vous mollissez, jouets de toutes les factions, victimes de tous les conspirateurs, vous serez...
Page 369 - Un tel attentat ne permet nulle défense. C'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier ou plutôt de vous réjouir de mon sort. La cause en est belle. J'embrasse ma sœur que j'aime de tout mon cœur. N'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte , et non pas l'échafaud ! C'est demain à huit heures que l'on me juge...
Page 5 - ... une fois des noms des Bazire, des Chabot, et d'autres hommes de. sang qui, dans ce moment disposent souverainement de, la réputation, de la fortune et de la vie des citoyens? C'est le conseil des Dix de Venise; ils n'ont qu'à dire: poignardez! et l'on poii/nardera. • Des députés du ci-devant comté de. Niée viennent, au nom de leurs concitoyens, demander l'incorporation à la république française.
Page 239 - Paris , et qui ont concerté avec lui la mesure de l'appel au peuple.... Il n'est qu'un moyen d'anéantir toutes ces conspirations liberticides ; c'est de vous lever en masse avec le peuple.
Page 14 - ... contre une pétition dans laquelle on a insulté ce peuple , auquel on ne peut reprocher que trop de faiblesse. » Mais le cri de la vérité a percé ;.on sent que ces horreurs ne sont que l'ouvrage d'une poignée de tyrans qui avaient composé les listes , délivré les mandats, mis les têtes à prix , donné 5 liv.
Page 14 - Cette entreprise , qui dura depuis le 2 jusqu'au g septembre , n'est pas sans doute le résultat d'une émeute populaire, c'est la suite de proscriptions tyranniques. Eh bien ! si le temps de la liberté...