Henri IV raconté par lui-même: choix de lettres et haranguesA. Picard, 1913 - 391 pages |
Common terms and phrases
affectionné ami affectionné cousin affectionné maître aime Aimez-moi âme Amiens amis armée Arques arsoir assuré avez avril baise cent mille baise un million bataille bataille de Coutras Batz Béarn belles Biron Bon soir Bonjour Catherine catholique château chères amours cheval chose commandement compère le Connétable Comtesse de Gramont Connétable Corisande Croyez d'Entragues d'Henri demain dépêche Dieu merci dire écrit ennemis envoyé êtes faillir février fidélité Gabrielle d'Estrées gasconne gentilhomme gouverneur guerre Guise Hagetmau Harambure Henri de Navarre Henri III Henri IV HENRY heures homme j'espère jamais jour juillet juin laisser lettre Ligue Ligueurs m'assure m'avez m'en vais Madame la Comtesse mains maîtresse manderai maréchal maréchal de Matignon marquise de Verneuil mars Mayenne mois Mont-de-Marsan n'ai Nérac Nevers novembre octobre paix parfait ami parler passé penser plaisir Plessis prince pris rien royaume Saint-Denis seigneur septembre sera serviteur sœur soldats Souvré sujet Sully Tartigny troupes Turenne veux
Popular passages
Page 43 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 257 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 320 - Plutarque me sourit toujours d'une fraîche nouveauté ; l'aimer c'est m'aimer, car il a été l'instituteur de mon bas âge. Ma bonne mère, à qui je ' dois tout, et qui avait une affection si grande de veiller...
Page 257 - vos dépens, comme moi aux miens, que lorsque Dieu m'a appelé « à cette couronne, j'ai trouvé la France non seulement quasi ruinée, « mais presque toute perdue pour les Français. Par la grâce divine, « par les prières et bons conseils de mes serviteurs qui ne font « profession des armes, par l'épée de ma brave et généreuse noblesse « (de laquelle je ne distingue point...
Page 184 - J'ai pris Eu. Les ennemis qui sont forts, au double de moi, asteure, m'y pensaient attraper; ayant fait mon entreprise, je me suis rapproché de Dieppe et les attends à un camp que je fortifie. Ce sera demain que je les verrai, et espère avec l'aide de mon Dieu, que s'ils m'attaquent, ils s'en trouveront mauvais marchands. Ce porteur part par mer ; le vent et mes affaires me font finir, en vous baisant un million de fois. Ce y septembre, dans la tranchée à Arques.
Page 60 - La cour est la plus étrange que vous l'ayez « jamais vue. Nous sommes presque toujours prêts à nous couper la « gorge les uns aux autres. Nous portons dagues, jaques de mailles « et bien souvent la cuirassine sous la cape...
Page 169 - La glace a été rompue, non sans nombre d'avertissements que, si j'y allais, j'étais mort *. J'ai passé l'eau en me recommandant à Dieu...
Page 145 - ... il demeura au lit; le soir il soupa, et ayant bien dormi, il se leva le samedi matin, dîna debout, et puis joua aux échecs; il se leva de sa chaise, se mit à...
Page 272 - Croyez que je vous y ai bien désiré. Le Cardinal nous vint voir fort furieusement, mais il s'en est retourné fort honteusement. J'espère...
Page 110 - J'ai élu mes bons, et mon Faucheur en est. Grand damné, je te veux bien garder le secret de ton cotillon d'Auch à ma cousine, mais que mon Faucheur ne me faille en si bonne partie, et ne s'aille amuser à la paille quand je l'attends sur le pré.