A. Thiers. Paris 1889Hachette et cie, 1889 - 218 pages |
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amis armée assemblée assez avaient Berryer Bismarck blique Bonaparte Broglie C'était Chambre Charles X chef choses conseils conservateur conspirations constitutionnelle Corps législatif coup d'État d'Orléans déclarèrent défendre députés devait dire disait discours donner duc de Broglie élections Émile Ollivier ennemis Ernest Picard esprit eût fallait force fût gens goût gouvernement de Juillet guerre Guizot idées jamais jour journal Jules Favre Jules Simon jusqu'à l'Académie française l'Assemblée l'Empereur l'Empire l'esprit l'histoire légitime Léon Say libérale liberté lui-même majorité ment ministre modérés monarchie monarchie de Juillet monde montrer n'était Napoléon Napoléon III nation négociation nement Odilon Barrot Ollivier opinions paix parler passé passion pays penser personne politique pourtant pouvait pouvoir premier président prince principes Prusse public qu'un raconter raison réformes régime représentait reprochait Répu républicain République Restauration Révo révolution rien Sainte-Beuve semblait sentiments serait sérieux seulement sion société succès surtout talent théorie Thiers tion tribune trouvait vote vrai
Popular passages
Page 115 - Eh bien, quant à moi, je n'ajoute plus qu'un mot, il n'ya que deux pouvoirs aujourd'hui dans l'État, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Si l'Assemblée cède aujourd'hui, il n'y en a plus qu'un ; et quand il n'y en aura plus qu'un, la forme du gouvernement est. changée. Le mot, la forme viendront...
Page 120 - Auguste (c'est le nom que la flatterie donna à Octave ) établit l'ordre, c'est-à-dire, une servitude durable : car, dans un état libre , où l'on vient d'usurper la souveraineté , on appelle règle tout ce qui peut fonder l'autorité sans bornes d'un seul; et on nomme trouble, dissension, mauvais gouvernement, tout ce qui peut maintenir l'honnête liberté des sujets.
Page 62 - CLÉONTE. Il est vrai ; mais elle a grâce à tout cela ; et ses manières sont engageantes, ont je ne sais quel charme à s'insinuer dans les cœurs. COVIELLE. Pour de l'esprit... CLÉONTE. Ah! elle en a, Covielle, du plus fin, du plus délicat. COVIELLE. Sa conversation... CLÉONTE. Sa conversation est charmante. COVIELLE. Elle est toujours sérieuse. CLÉONTE.
Page 159 - S'il ya eu un jour, une heure où l'on puisse dire, sans exagération, que l'histoire nous regarde, c'est cette heure et cette journée, et il me semble que tout le monde devrait y penser sérieusement. Quand la guerre sera déclarée, il n'y aura personne de plus zélé, de plus empressé que moi à donner au Gouvernement les moyens dont il aura besoin pour la rendre victorieuse.
Page 68 - La vieille société française du xviii" siècle, si polie, mais si mal ordonnée, finit dans un orage épouvantable. Une couronne tombe avec fracas, entraînant la tête auguste qui la portait. Aussitôt, et sans intervalle, sont précipitées les têtes les plus précieuses et les plus illustres : génie, héroïsme, jeunesse, succombent sous la fureur des factions, qui s'irritent de tout ce qui charme les hommes. Les partis se suivent, se poussent à l'échafaud...
Page 208 - Non, je ne crains pas pour ma mémoire, car je n'entends pas paraître au tribunal des partis; devant eux, je fais défaut; je ne fais pas défaut devant l'histoire, et je mérite de comparaître devant elle.
Page 69 - ... trouve, élève un prince qui a vu, traversé, conservé en [sa mémoire tous ces spectacles divers, qui fut soldat, proscrit, instituteur; la destinée le place sur ce trône entouré de tant d'orages, et aussitôt le calme renaît; l'espérance rentre dans les cœurs, et la vraie liberté commence. Voilà, messieurs, les grandeurs auxquelles nous avons assisté. Quel que soit ici notre âge, nous en avons tous vu une partie, et beaucoup d'entre nous les ont vues toutes. Quand on nous enseignait,...
Page 147 - Oh ! quand il s'agit de politique intérieure, qu'on dise qu'il ya une politique nouvelle, on a bien raison. Il a fallu, en effet, obliger les rois à partager leur autorité avec les nations, il a fallu obliger les classes supérieures à partager leur influence avec les classes moyennes ou inférieures, et, pour cela des formes nouvelles étaient indispensables. Mais, dans la politique étrangère, j'ai beau remonter à l'antiquité, au plus politique des historiens anciens, à Polybe, au plus...
Page 32 - On persuaderait difficilement aux hommes, et surtout aux hommes de notre temps qui ont vu beaucoup de militaires, que l'art de la guerre est celui de tous peutêtre qui donne le plus d'exercice à l'esprit.
Page 150 - ... plus riche encore par ses manufactures que Venise par ses vaisseaux, Florence poussée par l'orgueil même de cette richesse à lutter contre l'aristocratie féodale des Gibelins, soufflant à l'Italie les passions guelfes dont elle était dévorée, puis comme toute...