Riel: tragédie en quatre actesC.O. Beauchemin & fils, 1886 - 143 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
allez allons Amers Indigènes amis anglais avez avons Baie d'Hudson Batoche bon Dieu bouisky brave Canada canadien canadiens-français Caron cause chef cher Louis ciel cœur compatriotes Confédération canadienne conservateur courage Crozier d'Ontario DUMAS DUMONT enfants ennemis Esprit-Voyageur êtes fanatisme fédéral femme GABRIEL DUMont GEND guerre habits rouges haine hommes honte J. A. PAQUIN j'ai journaux l'échafaud l'orangisme là-bas laisser Langevin libéraux Louis Riel main Manitoba Marguerite MARGUERITE.-Oh Mauvais-Enfant MAXIME LÉPINE ment MÈRE DE RIEL ministres d'Ottawa misères Montréal mort n'avons-nous national nilan Nord-Ouest orangistes Ottawa OUELLETTE pardon Parenteau patrie patriote pauvres pays PÈRE ANDRÉ persécutions peuple peur peux PILULES pleure police montée politique potence protestations province de Québec QUINN race supérieure Regina RIEL.-Mes RIEL.-Oh Rivière-Rouge rue Saint-Paul rue Ste-Catherine sang Saskatchewan sauvages SCENE VII Scott secte sera seul soldats de Riel sommes sort sortent TERRITOIRES DU NORD théâtre Thomas Scott traîtres Trudel VENDAL whisky
Popular passages
Page 9 - N'OTRE Père, qui êtes aux cieux : Que votre nom soit sanctifié; Que votre règne arrive; Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
Page 94 - ... de la peine, qui m'ont causé du dommage, qui m'ont persécuté, qui sans raison m'ont fait la guerre pendant 15 ans, qui m'ont fait un semblant de procès, qui m'ont condamné à mort, et je leur pardonne entièrement comme je demande à Dieu de me pardonner entièrement toutes mes fautes au nom de Jésus-Christ. Je remercie ma femme pour sa bonté et sa charité à mon égard, pour la part qu'elle a prise si patiemment dans mes pénibles travaux et mes difficiles entreprises. Je...
Page 126 - Le sang est un mauvais ciment, et si la Confédération n'en a pas d'autre, le coup de vent qui la culbutera n'est pas loin.
Page 111 - Lorsqu'on lui dit qu'on le lui permettrait, il dit en souriant: «Vous supposez que je pourrais parler trop longtemps et que cela me fatiguera? Oh! non, je ne me trouverai pas faible, je sentirai, lorsque le moment viendra, que j'aurai des ailes qui m'enlèveront là-haut.» Recommençant alors à parler français, sur un ton persuasif et d'une douceur inimitable, pour lequel il est célèbre, comme le savent tous ceux qui l'ont connu intimement, il parla de nouveau de l'affectueux souvenir qu'il...
Page 110 - Mon cher, répondit-il, je n'ai pour tout bien que ceci (et il toucha sa poitrine dans la région du cœur) ; et ceci je l'ai donné à mon pays, il ya quinze ans ; et c'est tout ce qui me reste maintenant.
Page 115 - ... vos péchés, au nom du Père, et du Fils, et « du Saint-Esprit. Ainsi soit-il. » En prononçant ces paroles, le prêtre tient la main droite élevée sur le pénitent. Après l'absolution, il ajoute :
Page 87 - Monsieur Riel, Je suis prêt à vous recevoir, vous et votre conseil, et à vous protéger jusqu'à ce que le gouvernement ait pris des mesures à votre égard.
Page 101 - LODAVID (il ouvre la dépêche). — Mes amis, je n'en suis pas surpris !. . . Croyez-moi. . . on m'annonce que le gouvernement vient d'envoyer à Regina le commandant de la police de la Puissance, Sherwood, avec le mandat de mise à mort ! DUMAS. — C'en est donc fait de notre ami Riel !. . Riel, dont le cœur n'a battu que pour sa patrie ! DUMONT. — Oh Riel ! Vous avez toujours tout...
Page 138 - Que les conservateurs nationaux et les libéraux s'unissent ensemble, comme des hommes de cœur et d'intelligence, pour former un parti national en opposition au parti des hommes avilis, perdus, vendus et pleins de bassesse en face de leurs ennemis, c'est bien ce que je souhaite. Mais l'annexion de la province de Québec aux Etats-Unis ne serait-elle pas plus avantageuse, M. Trudel ?
Page 96 - Le gouvernement devrait savoir que tous ces sursis font descendre dans l'âme de ce brave patriote les supplices de la mort. Ces remises ne sont que le résultat de l'intrigue et m'apparaissent comme la plus cruelle supercherie pour maintenir la province de Québec dans une fausse espérance. Ah ! je remercie surtout les journaux français et libéraux du Canada, pour...