La Renaissance et les rhétoriqueurs néerlandais: Matthieu de Casteleyn, Anna Bijns, Luc de HeereSociété d'imprimerie "Holland,", 1920 - 258 pages |
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abba alexandrins Amours ander Anna Bijns Art poétique ballades beauté Bellay Blanchemain boven Carboniers Chamard Chanson chant Clément Marot Cupido daer décasyllabes Deffence dochter doen doet Douen eenen ende Épigrammes Euvres François Ier Gaiffe gheen ghelijck ghij goed groot haer hebben heeft hexasyllabe Hof en Boomgaerd Jannet Joachim du Bellay Kalff konst l'amour Laumonier lief liefde Luc de Heere lyrique Mammeken Mammen Marot Matthieu de Casteleyn Mellin de Saint-Gelays mijn moet monostrophiques moyen âge naer néerlandais niet nochtans nombre des syllabes octosyllabes Odes onder Pazy Peletier du Mans Pétrarque pièces poèmes premier Pseaumes quatrain Refereyn Refereynen Renaissance Rhétorique Rhétoriqueurs rimes Rondeau Ronsard schoon Sebillet seizième siècle sijn Sonnet strophes strophiques syllabes Tetin twee type veel Vénus Vrauwe waer Want XXXVIII zijn zonder
Popular passages
Page 248 - Argent et tout (cela se doit entendre), Et ne croy point que ce fust pour la rendre. Car oncques puis n'en ay ouy parler.
Page 92 - Successions, non biens acquiz à peine, Feu en tout temps, maison plaisante et saine, Jamais procès, les membres bien dispos, Et au dedans un esprit à repos ; Contraire à nul, n'avoir aucuns contraires; Peu se mesler des publiques affaires; Sage simplesse, amys...
Page 247 - Vostre cueur noble en sçauroit bien que dire; « Et moy, chetif, qui ne suis Roy ne rien, L'ay esprouvé. Et vous compteray bien. Si vous voulez, comment vint la besongne.
Page 248 - De mes habitz (en effect) il pilla Tous les plus beaux, et puis s'en habilla Si justement, qu'à le veoir ainsi estre, Vous l'eussiez prins (en plein jour) pour son maistre. Finablement, de ma chambre il s'en va Droict à l'estable, où deux chevaulx trouva; Laisse le pire, et sur le meilleur monte, Pique et s'en va.
Page 105 - Distile avecques un style coulant et non scabreux ces pitoyables élégies, à l'exemple d'un Ovide, d'un Tibule et d'un Properce, y entremeslant quelquesfois de ces fables anciennes, non petit ornement de poésie. Chante moy ces odes, incongnues encor...
Page 91 - Martialis, haec sunt: res non parta labore sed relicta; non ingratus ager, focus perennis; lis numquam, toga rara, mens quieta; vires ingenuae, salubre corpus; prudens simplicitas, pares amici; convictus facilis, sine arte mensa; nox non ebria sed soluta curis ; non tristis torus et tamen pudicus; somnus qui faciat breves tenebras : quod sis esse velis nihilque malis; summum nee metuas diem nee optes.
Page 117 - Et si nostre langue n'est si copieuse et riche que la Greque ou Latine, cela ne doit estre imputé au default d'icelle, comme si d'elle mesme elle ne pouvoit jamais estre si non pauvre et stérile: mais bien on le doit attribuer à l'ignorance de notz majeurs, qui ayans (comme...
Page 211 - Aussy la matiére suyt l'effet de l'instrument, qui comme le chant lyrique et l'ode comme l'instrument exprime tant du son comme de la vois lés affections et passions ou tristes, ou joieuses, ou creintives, ou...
Page 211 - Marot (seule lumière en ses ans de la vulgaire poésie) se travailloit à la poursuite de son Psautier, et osai, le premier des nostres, enrichir ma langue de ce nom, Ode...
Page 248 - L'ay esprouvé, et vous compteray bien, Si vous voulez, comme vint la besongne. J'avois un jour un vallet de Gascongne, Gourmand, ivrongne, et asseuré menteur, Pipeur, larron, jureur, blasphemateur, Sentant la hart de cent pas à la ronde, Au demeurant, le meilleur filz du monde, Prisé, loué, fort estimé des filles Par les bordeaulx, et beau joueur de quilles.