Oeuvres complètes de H. de Balzac ... |
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Common terms and phrases
affaires aimé amour arriver assez aurait avaient avant baron belle Birotteau bonheur cause cent César Césarine chambre cher chose Claparon cœur commerce compte Constance coup cour d'être demanda dernier devait Dieu dire disait dit-il donner doute duchesse effet enfant enfin faisait femme fille fond force fortune garde général gens haute Henri heures heureux homme idées j'ai jeta jeune jouer jour juge Jules l'amour laisser lettre livres madame madame Jules main maison malheur mari ment mère mille monde monsieur montrant Montriveau mort n'avait Nucingen parfumeur parler passer passion pauvre payer pendant pensée père personne petit petite peut-être pieds Pillerault place plein Popinot porte pouvait pouvoir premier pris qu'un Ragon regard répondit reprit resta rien Roguin s'était s'il sais savait secret sentiments serait seul soir sommes sorte tête Tillet trouva venir vive voilà voix voulait voyant vrai yeux
Popular passages
Page 537 - Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour ; pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; et ne nous laissez pas succomber à la tentation ; mais délivrez-nous du mal. Ainsi soit-il.
Page 537 - Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
Page 10 - Insensiblement les articulations craquent, le mouvement se communique, la rue parle. A midi, tout est vivant, les cheminées fument, le monstre mange; puis il rugit, puis ses mille pattes s'agitent. Beau spectacle! Mais, ô Paris! qui n'a pas admiré tes sombres...
Page 259 - ... et fielleux mouvement intestinal , la foule des avoués, médecins, notaires, avocats, gens d'affaires, banquiers, gros commerçants, spéculateurs , magistrats. Là , se rencontrent encore plus de causes pour la destruction physique et morale que partout ailleurs. Ces gens vivent , presque tous , en d'infectes Études , en des salles d'audiences empestées , dans de petits cabinets grillés, passent le jour courbés sous le poids des affaires, se lèvent dès l'aurore pour être en mesure ,...
Page 3 - ... trahir alors même que leurs intérêts se trouvaient opposés ; assez profondément politiques pour dissimuler les liens sacrés qui les unissaient; assez forts pour se mettre au-dessus de toutes les lois ; assez hardis pour tout entreprendre, et assez heureux pour avoir presque toujours réussi dans leurs desseins; ayant couru les plus grands dangers, mais taisant leurs défaites ; inaccessibles à la peur et n'ayant tremblé ni devant le prince, ni devant le bourreau, ni devant l'innocence...
Page 11 - ... décharnés : en vérité, disons-le, par intérêt pour les jeunes et jolies femmes, cette femme est perdue. Elle est à la merci du premier homme de sa connaissance qui la rencontre dans ces marécages parisiens. Mais il ya telle rue de Paris où cette rencontre peut devenir le drame le plus effroyablement terrible, un drame plein de sang et d'amour, un drame de l'école moderne.
Page 252 - Comme la nature, cette nature socjale s'occupe d'insectes, de fleurs d'un jour, de bagatelles, d'éphémères, et jette aussi feu et flamme par son éternel cratère. Peut-être, avant d'analyser les causes qui font une physionomie spéciale à chaque tribu de cette nation intelligente et mouvante, doit-on signaler la cause générale qui en décolore, blêmit, bleuit et brunit plus ou moins les individus.
Page 607 - D'abord Nucingen a osé dire qu'il n'ya que des apparences d'honnête homme; puis, pour le bien connaître, il faut être dans les affaires. Chez lui, la banque est un très petit département : il ya les fournitures du gouvernement, les vins, les laines, les indigos, enfin tout ce qui donne matière à un gain quelconque.
Page 13 - ... du vrai. Les sens s'émeuvent alors, tout se colore et s'anime; la femme prend un aspect tout nouveau; son corps s'embellit; par moments ce n'est plus une femme, c'est un démon, un feu follet qui vous entraîne par un ardent magnétisme jusqu'à une maison décente où la pauvre bourgeoise, ayant peur de votre pas menaçant ou de vos bottes retentissantes, vous ferme la porte cochère au nez sans vous regarder.
Page 113 - C'est une infâme comédie ! c'est encore tout Paris avec ses rues, ses enseignes, ses industries, ses hôtels ; mais vu par le verre dégrossissant de la lorgnette, un Paris microscopique, réduit aux petites dimensions des ombres, des larves des morts, un genre humain qui n'a plus rien de grand que sa vanité.