Revue de théologie et de philosophie, Volume 11

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Imp. La Concorde, 1878
 

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Popular passages

Page 134 - Cet écoulement ne nous paraît pas seulement impossible, il nous semble même très injuste; car qu'y at-il de plus contraire aux règles de notre misérable justice que de damner éternellement un enfant incapable de volonté, pour un péché où il paraît avoir si peu de part, qu'il est commis six mille ans avant qu'il fût en être?
Page 329 - Mais qu'est-ce donc que je suis? Une chose qui pense. Qu'estce qu'une chose qui pense? C'est une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent.
Page 437 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 344 - Enfin, lorsque je dis que quelque idée est née avec nous, ou qu'elle est naturellement empreinte en nos âmes , je n'entends pas qu'elle se présente toujours à notre pensée , car ainsi il n'y en aurait aucune ; mais j'entends seulement que nous avons en nousmêmes la faculté de la produire.
Page 311 - Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est là le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Page 61 - Mais je me sens obligé de vous dire deux mots sur ce sujet; c'est que toutes les fois que, pour trouver la cause de plusieurs phénomènes connus, on pose une hypothèse, cette hypothèse peut être de trois sortes. Car quelquefois on conclut un absurde manifeste de sa négation, et alors l'hypothèse est véritable et constante; ou bien on conclut un absurde manifeste de son affirmation, et...
Page 339 - Or, le premier sentiment de l'effort libre comprend deux éléments ou deux termes indivisibles , quoique distincts l'un de l'autre dans le même fait de conscience, savoir : la détermination ou l'acte même de la volonté efficace, et la sensation musculaire qui accompagne ou suit cet acte dans un instant inappréciable de la durée. >• Si le vouloir n'accompagnait pas, ou ne précédait pas la sensation musculaire, cette sensation serait passive comme toute autre ; elle n'emporterait donc avec...
Page 575 - ... de la science et de la morale, ensuite le rapprochement et la réunion de ces deux termes en un principe suprême? « S'il en était ainsi, la philosophie conserverait sans doute un lien de parenté avec la science; mais elle en aurait un aussi avec la religion et l'art, qui sont les créations relativement immédiates de l'activité pratique ; et cette double parenté constituerait son caractère propre. La philosophie ne serait fondée exclusivement, ni comme la science, sur les principes de...
Page 441 - L'histoire, dans son commencement comme dans sa fin, est le spectacle de la liberté, la protestation du genre humain contre le monde qui l'enchaîne, le triomphe de l'infini sur le fini, l'affranchissement de l'esprit, le règne de l'âme.
Page 330 - Car, comme j'ai déjà remarqué ailleurs , nous ne connaissons point les substances immédiatement par elles-mêmes ; mais de ce que nous apercevons quelques formes ou attributs qui doivent être attachés à quelque chose pour exister , nous appelons du nom de substance cette chose à laquelle ils sont attachés.

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