Revue des cours et conférences, Volume 1Boivin., 1903 |
Contents
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Common terms and phrases
aime amoureux Andromaque Aristote assez beau Bérénice Britannicus c'était caractère charmante chose Cicéron classique cœur comédie contemporains Corneille COURS critique d'Aubigné Desportes devant dire douleur dramatique drame édit effet EMILE FAGUET enfin époque esprit états affectifs Euripide Fausses Confidences femme française général gens goût gouvernement grec grecque GUSTAVE LARROUMET Hachette Histoire homme idées italienne j'ai jeune fille joueur jour l'âme l'amour l'antiquité l'art l'esprit l'histoire l'homme l'humanisme laisse langue latin lettres littéraire littérature Lucain lutte Malherbe Marivaux mémoire affective ment Molière monde montrer morale moyen âge Néron œuvres Oudin et Cie parler passé passion pensée personnages Pétrarque Phèdre philosophie pièce plaisir plaisirs Platon poème poésie poète politique premier psychologie qu'un question Racine raison réforme Regnard représente reste reviviscence Révolution rien rôle Romains Rome Ronsard s'est scène science sentiments sera seulement sociale Socrate Sorbonne sorte sujet Surprise de l'amour surtout Sylvia théâtre thèse tion tragédie trouve véritable Voilà vrai XVIIe siècle
Popular passages
Page 80 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux; Le ciel . tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux Enfers tous les pâles humains.
Page 484 - Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Page 477 - Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 478 - Combien ce mot cruel est affreux quand on aime? Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de vous? Que le jour recommence, et que le jour finisse, Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice, Sans que de tout le jour je puisse voir Titus?
Page 47 - Cet auteur a , dit-on . besoin d'un commentaire : On voit bien qu'il a lu ; mais ce n'est pas l'affaire : Qu'il cache son savoir, et montre son esprit.
Page 79 - Reste du sang d'un roi, noble fils de la terre, Je suis seule échappée aux fureurs de la guerre : J'ai perdu, dans la fleur de leur jeune saison...
Page 517 - BIEN heureux qui peut passer sa vie Entre les siens, franc de haine et d'envie, Parmy les champs, les forests et les bois, Loin du tumulte et du bruit populaire; Et qui ne vend sa liberté pour plaire Aux passions des princes et des rois...
Page 186 - ... si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et...
Page 92 - Je frissonne encore de ce que je lui ai entendu dire. Avec quelle impudence les domestiques ne nous traitentils pas dans leur esprit! Comme ces gens-là vous dégradent! Je ne saurais m'en remettre; je n'oserais songer aux termes dont elle s'est servie; ils me font toujours peur. Il s'agit d'un valet ! Ah ! l'étrange chose ! Ecartons l'idée dont cette insolente est venue me noircir l'imagination.
Page 123 - L'empire en est pour vous l'inépuisable source; Ou, si quelque chagrin en interrompt la course, Tout l'univers, soigneux de les entretenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir. Britannicus est seul. Quelque ennui qui le presse, II ne voit, dans son sort, que moi qui s'intéresse, Et n'a pour tout plaisir, seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs.