Odes et ballades: Odes - Ballades. T. II

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C. Gosselin, 1829 - 471 pages
 

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Popular passages

Page 25 - Mes sœurs, l'onde est plus fraîche aux premiers feux [du jour ; Venez : le moissonneur repose en son séjour ; » La rive est solitaire encore ; Memphis élève à peine un murmure confus ; Et nos chastes plaisirs, sous ces bosquets touffus, » N'ont d'autre témoin que l'aurore.
Page 458 - Offrant leur doux sourire à son œil étonné, Déposaient un baiser timide ! Accours, toi qui, de loin, dans un doute cruel, Suivais des yeux ton fils sur qui veillait le ciel ; Viens ici comme une étrangère; Ne crains rien : en pressant Moïse...
Page 27 - Il tend les bras; les eaux grondent de toute part. » Hélas ! contre la mort il n'a d'autre rempart » Qu'un berceau de roseaux fragiles. » Sauvons-le. . . — C'est peut-être un enfant d'Israël. » Mon père les proscrit : mon père est bien cruel » De proscrire ainsi l'innocence ! » Faible enfant ! ses malheurs ont ému mon amour, » Je veux être sa mère : il me devra le jour, » S'il ne me doit pas la naissance.
Page 26 - Venez! l'onde est si calme et le ciel est si pur ! Laissez sur ces buissons flotter les plis d'azur De vos ceintures transparentes , Détachez ma couronne et ces voiles jaloux, Car je veux aujourd'hui folâtrer avec vous, Au sein des vagues murmurantes.
Page 322 - Dis-nous quel divin signe est funeste aux fantômes ; « Quel ermite dans l'air vit Lucifer volant; « Quel rubis étincelle au front du roi des gnomes; « Et si le noir démon craint plus , dans ses royaumes , « Les psaumes de Turpin que le fer de Roland.
Page 183 - Le voile du matin sur les monts se déploie. Vois, un rayon naissant blanchit la vieille tour; Et déjà dans les cieux s'unit avec amour, Ainsi que la gloire à la joie, Le premier chant des bois aux premiers feux du jour. Oui, souris à l'éclat dont le ciel se décore ! — Tu verras, si demain le cercueil me dévore, Un soleil aussi beau luire à ton désespoir, Et les mêmes oiseaux chanter la même aurore, Sur mon tombeau muet et noir ! Mais dans l'autre horizon l'âme alors est ravie.
Page 171 - Viens-tu de ces collines Où la lune s'enfuit sur de blanches ruines? Son front est, comme toi, sombre dans sa pâleur. Tes yeux dans leur route incertaine Ont donc suivi les feux de ma lampe lointaine?
Page 156 - Adieu, flots purs, berceaux épais, Beau vallon où l'on trouve un écho pour sa plainte, Bois heureux où l'on souffre en paix! Heureux qui peut, au sein du vallon solitaire, Naître, vivre et mourir dans le champ paternel! Il ne connaît rien de la terre, Et ne voit jamais que le ciel!
Page 192 - Là, je voyais les feux des haltes militaires Noircir les murs croulants des villes solitaires; La tente de l'église envahissait le seuil; Les rires des soldats, dans les saints monastères, Par l'écho répétés, semblaient des cris de deuil. 65 III Je revins, rapportant de mes courses lointaines Comme un vague faisceau de lueurs incertaines.
Page 332 - Va, dis à ce noble ami Que ma tendresse inquiète De tes périls a frémi ; Dis-lui bien qu'il te surveille ; De tes jeux charme sa veille, Enfant ! Et lorsqu'il sommeille, Dors sur son front endormi ! N'erre pas à l'aventure ! Car on en veut aux Trilbys.

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