Oeuvres ...: Correspondance générale, Volume 7P. Pourrat, Frères, 1839 |
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Adieu affaire aime amuser assez aurait avez beau Beaumont belle bontés Calas Chauvelin cher ami cher ange cher frère chose cœur comédie COMTE D'ARGENTAL conseil consolation contes Corneille Cramer crois daigné DAMILAVILLE déja Délices Dieu dire divins anges duc de Praslin Écr écrit envoyé êtes fâché fanatisme Ferney fesait Fréron Gazette littéraire Genève gens grace homme honnête imprimé j'ai j'aime j'aurai j'en jamais Jean Meslier Jean-Jacques jésuites jouer l'abbé l'auteur l'honneur l'inf Lekain lettre livre long-temps m'avez m'en madame de Pompadour madame Denis mademoiselle Clairon malade malheureux mandé MARQUISE DU DEFFAND mérite monde monseigneur monsieur mont Jura n'ai Olympie Omer ouvrage paquet pardon parlement pauvre pense petit petite peux philosophe pièce Pierre Corneille plaisir Portatif président Hénault raison reçu Respect et tendresse Richelieu ridicule rien roués s'il sais santé savez sentimens sera Sirven sottises supplie tendre théâtre tragédie tripot Tronchin trouve vérité Voilà vois voudrais vrai yeux
Popular passages
Page 226 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent. La lumière s'est tellement répandue de proche en proche qu'on éclatera à la première occasion, et alors ce sera un beau tapage. Les jeunes gens sont bien heureux ; ils verront de belles choses.
Page 506 - Vous étiez donc à Paris, mon cher ami, quand le dernier acte de la tragédie des Calas a fini si heureusement. La pièce est dans les règles; c'est, à mon gré, le plus beau cinquième acte qui soit au théâtre.
Page 256 - II est mort comme un chien; mais vraiment un chien est très heureux de mourir sans tout cet attirail dont on persécute le dernier moment de notre vie. Si on avait un peu de charité pour nous, on nous laisserait mourir sans nous en rien dire. Ce qu'il ya de pis encore...
Page 615 - ... a retardé mon plaisir, et je 'me hâte de vous témoigner ma reconnaissance. Vous ne savez pas combien je vous suis redevable. Ce n'est point là un discours académique; c'est un excellent ouvrage d'éloquence et de philosophie. Autrefois nous donnions pour sujet du prix, des textes faits pour le séminaire de S.
Page 167 - Deffand ! est-ce une grande perte ? Du moins nous ne reverrons plus Les sots dont la terre est couverte. Et puis tout est aveugle en cet humain séjour ; On ne va qu'à tâtons sur la machine ronde. On a les yeux bouchés à la ville, à la cour. Plutus, la Fortune et l'Amour Sont trois aveugles-nés qui gouvernent le monde.
Page 274 - Vous ne pouviez vous empêcher de m'écrire la très philosophique et très triste lettre que j'ai recue de vous; et moi je vous écris nécessairement que le courage, la résignation aux lois de la nature, le profond mépris pour toutes les superstitions, le plaisir noble de se sentir d'une autre nature que les sots, l'exercice de la faculté de penser, sont des consolations véritables. Cette idée, que j'étais destiné à vous représenter, rappelle nécessairement dans vous votre philosophie.
Page 313 - Tronchin comme on va aux eaux de Forges; mais l'air des Alpes fait plus de mal que Tronchin ne fait de bien. Il faut un corps d'Hercule pour vivre ici, mais j'y suis libre, et j'ai trouvé que la liberté valait encore mieux que la santé.
Page 496 - Vous avez bien raison de dire, Monseigneur, que les Genevois ne sont guère sages, mais c'est que le peuple commence à être le maître dans cette petite république.
Page 146 - ... qui ont passé devant les yeux. Si de cinquante ouvrages nouveaux qui paraissent tous les mois il y en a un de passable, on se le fait lire, et c'est encore un petit amusement. Tout cela n'est pas le ciel ouvert; mais enfin on n'a pas mieux, et c'est un parti forcé.