Tablettes du clergé et des amis de la religion, Volume 10

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1826
 

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Popular passages

Page 366 - Dieu , qui a fait que ce soleil levant est venu nous visiter d'en haut , 79. pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, et pour conduire nos pieds dans le chemin de la paix.
Page 354 - C'est au milieu de l'abaissement le plus honteux des esprits et des courages, c'est dans un empire gouverné par des eunuques ', envahi par les Barbares, qu'un Athanase, un Chrysostome, un Ambroise, un Augustin font entendre la plus pure morale et la plus haute éloquence. Leur génie seul est debout, dans la décadence de l'empire. Ils ont l'air de fondateurs, au milieu des ruines. C'est qu'en effet ils étaient les architectes de ce grand édifice religieux, qui devait succéder à l'empire romain.
Page 354 - Dans nos temps modernes, et surtout dans le dix-septième siècle, le christianisme était en quelque sorte aidé par la civilisation, s'épurait avec elle , et brillait de la même splendeur que les arts. Les orateurs sacrés du dix-septième siècle sont soutenus, sont inspirés par tous les génies qui les entourent. Ils réfléchissent dans leur langage cet éclat de magnificence et de politesse qu'ils reprochent à la cour de Louis XIV ; ils en sont eux-mêmes éblouis et parés.
Page 132 - Considérant sur le surplus des faits exposés audit écrit que, quelle que puisse être leur gravité, ces faits tels qu'ils sont présentés ne constituent néanmoins ni crime, ni délit qualifiés par les lois, dont la poursuite appartient à la Cour ; - - • - • • , — Par ces motifs : la Cour se déclare incompétente.
Page 289 - Les principes du christianisme, bien gravés dans le cœur, seraient infiniment plus forts que- ce faux honneur des monarchies, ces vertus humaines des républiques, et cette crainte servile des états despotiques.
Page 353 - LE quatrième siècle est la grande époque de l'église primitive, et l'âge d'or de la littérature chrétienne. Dans l'ordre social , c'est alors que l'église se fonda, et devint une puissance publique; dans l'éloquence et les lettres, c'est alors qu'elle produisit ces sublimes et brillans génies, qui n'ont eu de rivaux que parmi les orateurs sacrés de la France au dix-septième siècle.
Page 368 - Quoique nous ne doutassions point qu'un tel institut n'honorât et ne secourût efficacement l'Eglise dans l'état...
Page 355 - ... subtilités mystiques, on y surprend tous les détails de l'histoire des peuples, tous les progrès d'une longue révolution morale, le déclin et l'obstination des anciens usages, l'influence des lettres prolongeant celle des croyances, les croyances nouvelles commençant par le peuple, et s'étayant...
Page 95 - Si le souverain n'a le droit de commander, et si les sujets ne sont tenus d'obéir, qu'en vertu de la loi divine, par qui doivent être résolus, chez les peuples chrétiens, les doutes qui peuvent naître sur ce droit et sur ce devoir? Est-ce par le souverain ? est-ce par le peuple ? ou par l'autorité à qui Jésus-Christ a confié la garde de (l) Voyez ci-dfssus page 77 et SUIF.
Page 179 - Constitution , contre le principe de la souveraineté du peuple et du suffrage universel, sera puni d'un emprisonnement de trois mois à cinq ans, et d'une amende de 300 francs à 6,000 francs.

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