D'ailleurs, ces histoires d'animaux qui parlent, qui se font des leçons, qui se moquent les uns des autres, qui sont égoïstes, railleurs, avares, sans pitié, sans amitiés, plus méchants que nous, me soulevaient le cœur. Les fables de La Fontaine... Mémoires. [With] Tables, 1754-1883, par A. Gasté - Page 514by Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen - 1855Full view - About this book
| Charles Augustin Sainte-Beuve - 1853 - 440 pages
...exprimé ainsi : « On me faisait bien apprendre aussi par cœur quelques Fables de La Fontaine ; mais ces vers boiteux , disloqués , inégaux , sans symétrie...parlent, qui se font des leçons, qui se moquent les uns dos autres, qui sont égoïstes, railleurs, avares, sans pitié , sans amitié, plus méchants que... | |
| Henri Blaze - 1878 - 456 pages
...Lamartine détestait les vers libres ; la seule vue d'une de ces pages mal alignées l'horripilait. Ces vers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille ni sur la page, me rebu* talent. D'ailleurs, ces histoires d'animaux qui parlent, qui se font des leçons, qui se moquent... | |
| Ferdinand Loise - 1887 - 568 pages
...l'autre. On a peine à revenir de son étonnement, quand on lit cette critique singulière : « Ces vers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille ni sur la page, ine rebutaient. » Telle est l'impression d'enfance de Lamartine. Et il est évident qu'il n'en est... | |
| Félix Hémon - 1893 - 634 pages
...Lamartine, qui critique la versification de la Fontaine avec autant d'àpreté que sa morale : « Ces bers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille ni sur la page, me rebutaient. » Tous les poètes ne peuvent avoir le don qu'a eu Lamartine de dérouler pendant des volumes entiers... | |
| Maurice Souriau - 1893 - 526 pages
...faisait bien apprendre aussi par cœur quelques fables de La Fontaine; mais ces vers boiteux, disloques, inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille ni sur la page, me rebutaient * ». La seule critique qui vaille la peine d'être relevée là dedans, et refutée, c'est que la... | |
| Raoul Rosières - 1896 - 406 pages
...appréciations littéraires : Rabelais, dira-t-il, n'est qu' « un pourceau », La Fontaine rebute avec « ses vers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille ni sur la page • et « leur philosophie dure, froide et égoïste d'un vieillard » ; Ossian, « ce Dante septentrional... | |
| 1903 - 636 pages
...Méditations : a On me faisait bien apprendre aussi par cœur quelques fables de La Fontaine ; mais ces vers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille ni sur la page, me rebutaient ». On sait d'autre part que Lamartine « traitait en enfant » Alfred de Musset, également plus grand... | |
| Académie de Stanislas (Nancy, France) - 1908 - 954 pages
...ses enfants par les leçons d'un cynique? » Puis il parle de cette « ménagerie puérile, de ces vers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille ni sur la page », auxquels il préfère, nous dit-il, les1 vers de la Henriade, parce qu' « ils satisfont au moins... | |
| Gustave Michaut - 1913 - 314 pages
...mais énoncer seulement une impression personnelle, est pourtant plus sévère que le philosophe : « Ces histoires d'animaux qui parlent, qui se font des leçons, qui se moquent les uns des 1. La dernière phrase n'est pas très bien écrite, On, dans « on veut les guérir », désigne le... | |
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