Mémoires historiques sur la vie de M. Suard, sur ses écrits, et sur le XVIIIe. siècle, Volume 2A. Belin, 1820 |
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aimait âmes Anglais Angleterre arts assez Augereau aurait avaient Bacon beau besoin Bolingbroke c'était Calzabigi chant cœur Condillac constitution Contrat Social croire déportation despotisme Diderot directoire dix-huitième siècle DOMINIQUE-JOSEPH GARAT Douglas Stewart duc de Bragance éclairé écrit écrivains esprits eût événemens Garrick génie genre humain gloire Gluck goût Harpe hommes de lettres Hume jamais Jean-Jacques jours juger l'abbé Arnaud l'Angleterre l'esprit humain l'Europe l'histoire l'homme l'opposition langue législateurs liberté littéraires littérature Locke lois long-temps Louis XIV lumières madame de Staël madame Suard Marmontel ment mières mieux ministres monarchie monde Montesquieu morale musique n'était nations nature ouvrages parler passions pensée peuples peuvent philosophie politique pouvait premier presque prince principes progrès puissance querelles raison représentans république révolution rois Romiguière sances sciences sentimens sentir serait seul Smith social sortir souvent sphères célestes Sterne style Suard sublime Suède Tacite talens terre théâtre tions Tite-Live trône trouve vérité vertus Voltaire Wilkes
Popular passages
Page 45 - Je propose une vie basse et sans lustre, c'est tout un. On attache aussi bien toute la philosophie morale à une vie populaire et privée qu'à une vie de plus riche étoffe ; chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition.
Page 268 - ... du nécessaire et les autres sont inquiets et pauvres avec le superflu. Un homme du peuple ne saurait faire aucun mal, un grand ne veut faire aucun bien et est capable de grands maux...
Page 117 - Dans un temps d'ignorance, on n'a aucun doute, même lorsqu'on fait les plus grands maux ; dans un temps de lumière, on tremble encore lorsqu'on fait les plus grands biens. On sent les abus anciens, on en voit la correction ; mais on voit encore les abus de la correction même.
Page 296 - Mais un journal de tous les matins était tellement approprié au goût des Français et à la vie de Paris., qu'on ne faisait plus de déjeuner où celui-là ne fût à côté du chocolat ou du café à la crème.
Page 189 - L'auteur de la grande et superbe Histoire de l'Empire Romain avait à peine quatre pieds sept à huit pouces ; le tronc immense de son corps à gros ventre de Silène était posé sur cette espèce de jambes grêles qu'on appelle flûtes ; ses pieds, assez en dedans pour que la pointe du droit pût embarrasser souvent la pointe du gauche , étaient assez longs et assez larges pour servir de socle à une statue de cinq pieds six pouces; au milieu de son visage , pas plus gros que le poing , la racine...
Page 156 - Tout à coup on porte à un souper nombreux chez M. Necker, on lit tout haut une lettre de Hume au baron d'Holbach, dont les premiers mots sont : Mon cher baron, Jean-Jacques est un scélérat. On lit tout haut ces autres mots...
Page 267 - LE reproche en un sens le plus honorable que l'on puisse faire à un homme, c'est de lui dire qu'il ne sait pas la cour : il n'ya sorte de vertus qu'on ne rassemble en lui par ce seul mot.
Page 446 - Ce n'est pas un léger plaisir de se sentir préservé de la contagion d'un siècle si gâté et de dire en soi : « Qui me verrait jusque dans l'âme, encore ne me trouverait-il coupable ni de l'affliction et ruine de personne, ni de vengeance ou d'envie, ni d'offense publique des lois, ni de...
Page 268 - La ville dégoûte de la province ; la cour détrompe de la ville et guérit de la cour. Un esprit sain puise à la cour le goût de la solitude et de la retraite.
Page 332 - Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté, quel chaos, quel sujet de contradiction! Juge de toutes choses , imbécile ver de terre ; dépositaire du vrai, amas d'incertitude, gloire et rebut de l'univers...