Le vers français et les prosodies modernesAlbert Fontemoing, 1898 - 226 pages |
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accents toniques Ackermann anapestique Baïf Banville Becq de Fouquières Boileau Castil-Blaze césure médiale césure mobile chanson chant charmant ciel classique cœur composé consonne d'appui Corneille coupes d'amour dactylique diérèse Dieu différentes diphtongues dipodie dire dissyllabique dit-il division dodécasyllabe douze syllabes Ducondut également féminine fleurs flots Fontaine forme Gramont Guyau harmonie Hasselt hémistiche ïambiques Jean Bouchet l'accent tonique l'alexandrin l'autre l'e muet l'enjambement l'hémistiche l'hiatus l'ode l'oreille l'orthographe langue Leconte de Lisle Legouvé lettre d'appui lyrique Malherbe masculins membre ment mesure métriciens métrique moderne Molière monosyllabe mots musicien musique nombre des syllabes notation pentapodie pieds binaires pieds ternaires poésie française poète poétique premier prononciation prose prosodistes qu'un quatre syllabes Quicherat Racine raison règle Richepin rien romantique Ronsard rythme Scoppa seulement simple six syllabes St Leu strophes SULLY PRUDHOMME syllabes syllabes accentuées syllabes atones syllabes fortes symétrie Ténint terminaison tétrapodie théorie trimètre tripodie trochaïque versification Victor Hugo Voltaire voyelles XVIe siècle
Popular passages
Page 58 - Avant que tous les Grecs vous parlent par ma voix , Souffrez que j'ose ici me flatter de leur choix , Et qu'à vos yeux , seigneur, je montre quelque joie , De voir le fils d'Achille et le vainqueur de Troie. Oui , comme ses exploits...
Page 78 - L'imagination de la Rime est, entre toutes, la qualité qui constitue le poète. (...) Ceci va vous paraître étrange et n'est pourtant que strictement vrai : on n'entend dans un vers que le mot qui est à la rime, et ce mot est le seul qui travaille à produire l'effet voulu par le poète.
Page 18 - ... places, en sorte qu'un vers ne ressemble pas à l'autre, de ne pas toujours procéder par distiques, et de finir quelquefois le sens en faisant attendre la rime, comme dans cet endroit...
Page 98 - Donner aux auteurs de nouvelles rimes , ce serait leur donner de nouvelles pensées, car l'assujettissement à la rime fait que souvent on ne trouve dans la langue qu'un seul mot qui puisse finir un vers : on ne dit presque jamais ce qu'on .voulait dire ; on ne peut se servir du mot propre ; on est obligé de chercher une pensée pour la rime , parce qu'on ne peut trouver de rime pour exprimer ce qu'on pense.
Page 205 - Amour ! Amour ! quand tu nous tiens, On peut bien dire : Adieu prudence ! FABLE II.
Page 78 - ... approcher du tableau et le scruter attentivement, le peintre n'a représenté en effet ni le contour ni la structure des feuilles de hêtre ou de chêne ; c'est dans notre esprit que se peint cette image, parce que le peintre l'a voulu. Ainsi le poète...
Page 27 - Prenez garde, seigneur : vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains ; Mais tout n'est pas détruit, et vous en laissez vivre Un...
Page 25 - J'ay esté d'opinion, en ma jeunesse, que les vers qui enjambent l'un sur l'autre, n'estoient pas bons en nostre poésie ; toutefois j'ay cognu depuis le contraire par la lecture des bons autheurs Grecs et Romains, comme : Lavinia venit Littora.
Page 18 - Le vers brisé est en particulier un besoin du drame ; du moment où le naturel s'est fait jour dans le langage théâtral, il lui a fallu un vers qui pût se parler. Le vers brisé est admirablement fait pour recevoir la dose de prose que la poésie dramatique doit admettre...
Page 20 - L'hémistiche est toujours à la moitié du vers ; la césure qui rompt le vers est partout où elle coupe la phrase. Tiens, le voilà, marchons, il est à nous, viens, frappe. Presque chaque mot est une césure dans ce vers.