L'imagination de la Rime est, entre toutes, la qualité qui constitue le poète. (...) Ceci va vous paraître étrange et n'est pourtant que strictement vrai : on n'entend dans un vers que le mot qui est à la rime, et ce mot est le seul qui travaille... Le vers français et les prosodies modernes - Page 78by Jules Guilliaume - 1898 - 226 pagesFull view - About this book
| 1884 - 792 pages
...qu'approuvé presque entièrement M. Legouvé, le « secret » de l'art des vers est le suivant : « on n'entend dans un vers que le mot qui est à la rime. » Cette formule résume très bien la théorie romantique. M. de Banville en déduit naturellement... | |
| K. E. Müller - 1882 - 104 pages
...und 48 in hyperbolischerWeise äussert: „La Rime est l'unique harmonie des vers et elle est tout le vers. . . On n'entend dans un vers que le mot qui...seul qui travaille à produire l'effet voulu par le poëte. Le rôle des autres mots contenus dans le vers se borne donc à ne pas contrarier l'effet de... | |
| Louis Mainard - 1884 - 208 pages
...que la rime est l'élément générateur du vers français. On n'entend jamais dans un vers, ditil, que le mot qui est à la rime, et ce mot est le seul...rôle des autres mots contenus dans le vers se borne à ne pas contrarier l'effet de celui-là, à bien s'harmoniser avec lui. n (FRANCISQUE SARCEY, Journal... | |
| Jean-Marie Guyau - 1884 - 280 pages
...qu'approuvé presque entièrement M. Legouvé, le « secret » de l'art des vers est le suivant : « on n'entend dans un vers que le mot qui est à la rime. » Cette formule résume très bien la théorie romantique. M. de Banville en déduit naturellement... | |
| 1885 - 848 pages
...doute de la trouvaille de M. Richepin. « La rime est l'unique harmonie des vers et elle est tout le vers... On n'entend dans un vers que le mot qui est à la rime... Si vous êtes poète, vous commencerez par voir distinctement dans la chambre noire de votre cerveau... | |
| François Lhomme - 1887 - 272 pages
...« que l'imagination de la rime est, entre toutes, la qualité qui constitue le poète », «qu'on n'entend dans un vers que le mot qui est à la rime », « que, sans consonne d'appui, il n'ya pas de rime et par conséquent pas de poésie ; que le poète... | |
| Jean-Marie Guyau - 1889 - 464 pages
...et la bouche toujours arrondie : ore rotundo. M. de Banville, on s'en souvient, pose cet axiome : « On n'entend dans un vers que le mot qui est à la rime. » Le paradoxe est ingénieux; mais, pour ne citer qu'un exemple, dans le retour de Jocelyn que son... | |
| Théodore Faullain de Banville - 1891 - 356 pages
...un don surnaturel et divin. Ceci va vous paraître étrange et n'est pourtant que strictement vrai : on n'entend dans un vers que le mot qui est à la...vers se borne donc à ne pas contrarier l'effet de celui-là et à bien s'harmoniser avec lui, en formant des résonnances variées entre elles, mais... | |
| Théodore Faullain de Banville - 1891 - 342 pages
...un don surnaturel et divin. Ceci va vous paraître étrange et n'est pourtantque strictement vrai : on n'entend dans un vers que le mot qui est à la...est le seul qui travaille à produire l'effet voulu parle poëte. Le rôle des autres mots contenus dans le vers se borne donc à ne pas contrarier l'effet... | |
| Marcel Fouquier - 1891 - 334 pages
...et en oracle : « La rime est l'unique harmonie du vers, et elle est tout le vers, » ou encore : « On n'entend dans un vers que le mot qui est à la rime. » Mais c'est dans son Traité de versification française que M. Th. de Banville a posé ces principes... | |
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