Histoire de l'administration en France et des progrès du pouvoir royal: depuis le règne de Philippe-Auguste jusqu' à la mort de Louis XIV ...Chez Guillaumin et cie, 1848 - 424 pages |
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affaires agents assemblées attributions avaient bailliages baillis bourgeois Bourgogne budgets causes centralisation cessa chambre des comptes chancelier charges Charles IX Charles VII chartes civil clergé Colbert commissaires compétence comptables comte confirma conseil conseillers créa déclara dépenses devait ecclésiastiques églises élections établit États généraux eurent évêques exclusivement féodaux fiefs finances fiscalité François Ier garanties gouvernement guerre Henri Henri III impôts institutions intendants judiciaire juges juridiction justice l'Église l'État l'ordonnance laïques Languedoc Lhôpital Louis le Hutin Louis XIV membres ment ministres municipaux nobles noblesse nombre obligé officiers royaux ordonnances pape Parlement payer pays pays d'élection pays d'États Philippe le Bel Philippe-Auguste police politique pouvoir royal pouvoirs administratifs premier prétentions prévôts priviléges provinces provinciaux recette receveurs réforme règles règne de Louis rent réunir rois royaume saint Louis Saint-Siége seigneurs sénéchal service seule souveraineté spéciale subsides Sully supérieure surtout système temporel tion trésor tribunaux vassaux villes XIVe siècle XVIIe siècle
Popular passages
Page 329 - voulons, sire, révoquer en doute ou disputer « de votre puissance, ce seroit espèce de sacri« lége; et savons bien que vous êtes par sus les «lois, et que les lois et ordonnances ne vous « peuvent contraindre , et n'y êtes contraint par « puissance coactive ; mais entendons dire que
Page 303 - Une basse naissance produit rarement les parties nécessaires au magistrat ; et il est certain que la vertu d'une personne de bon lieu a quelque chose de plus noble que celle qui se trouve en un homme de petite extraction.
Page 170 - Ainsi qu'un corps qui aurait des yeux en toutes ses parties serait monstrueux, de même un Etat le serait, si tous ses sujets étaient savants; on y verrait aussi peu d'obéissance, que l'orgueil et la présomption y seraient ordinaires.
Page 178 - S'ils commettent quelque délit, ils en « sont quittes pour une amende légalement fixée ; « et quant aux levées d'argent qu'on a coutume « d'infliger aux serfs, ils en sont entièrement
Page 178 - commettent quelque délit , ils en sont quittes pour » une amende légalement fixée ; et quant aux levées » d'argent qu'on a coutume d'infliger aux serfs, ils » en sont entièrement exempts...
Page 116 - Charlemagne et d'autres, que le royaume de France a été converti de l'erreur des gentils à la foi catholique), absorbe tellement la juridiction des princes séculiers, que ces fils de serfs jugent selon leur loi les libres et fils de libres, bieu que, suivant la loi des premiers conquérants , ce soient eux plutôt que nous devrions juger...
Page 67 - IV, que je n'aie quelquefois exhorté les princes, ducs, pairs, officiers de la couronne et autres seigneurs de quitter leurs cajoleries, fainéantises et baguenauderies de cour, de s'appliquer aux choses vertueuses, et, par des occupations sérieuses et l'intelligence des affaires, se rendre dignes de leur naissance et capables d'être par vous honorablement employés.
Page 116 - ... ses biens, et de la mutilation d'un membre; nous avons envoyé à cet effet nos mandataires, afin que notre juridiction revive et respire enfin, et que ces hommes enrichis de nos dépouilles soient réduits à l'état de l'Église primitive, qu'ils vivent dans la contemplation, tandis que nous mènerons, comme nous le devons, la vie active, et qu'ils nous fassent voir des miracles que depuis si longtemps notre siècle ne connaît plus.
Page 228 - ... visiter les poids, mesures, aunages ; faire ouvrir les magasins à blé en temps de cherté et de stérilité, suivant la nécessité publique; faire paver et nettoyer les rues, prendre les vagabonds et les emprisonner.
Page 260 - Nous les avons éclairci en ceste manière, c'est assavoir que la royale majesté est entendue ès cas qui, de droit ou de ancienne coutume, puent et doient appartenir à souverain prince et à nul autre (2).