Les fantaisistes et les rabelaisiens

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A. Claudin, 1878
 

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Popular passages

Page 157 - Jamais la biche en rut n'a, pour fait d'impuissance, Traîné du fond des bois un cerf à l'audience ; Et jamais juge, entre eux ordonnant le congrès, De ce burlesque mot n'a sali ses arrêts 3. On ne connaît chez eux ni placets ni requêtes, Ni haut ni bas conseil, ni chambre des enquêtes. Chacun l'un avec l'autre en toute sûreté Vit sous les pures lois de la simple équité.
Page 171 - Paul, s'il revenait ici, De nos jeunes Prélats, qui n'ont point de souci De leur pauvre troupeau, dont ils prennent la laine Et quelquefois le cuir, qui tous vivent sans peine, Sans prêcher, sans prier, sans bon exemple d'eux, Parfumés, découpés, courtisans, amoureux. Veneurs et fauconniers, et avec la paillarde Perdent les biens de Dieu, dont ils n'ont que la garde...
Page 280 - Car pourquoy ne dira un oison ainsi : « Toutes les pièces de l'univers me regardent; la terre me sert à marcher, le Soleil à m'esclairer, les...
Page 150 - Tellement que souvent nous voyons les complexions et comme tout l'être des nourrices découler par ces deux canaux à la constitution comme nouvelle de leurs nourrissons, deux magasins de manne, deux sources d'ambroisie, deux fontaines de nectar, deux cannes de sucre, deux cruches de miel, deux plantes de baume, deux montres de l'horloge intérieure de la mère, deux bastions et remparts du cœur, deux cataractes de la nature enfantine, altérée.
Page 98 - Asnes, car chantez, Belle bouche rechignez, Vous aurez du foin assez, Et de l'avoine à plantez.
Page 237 - ... ils croyoient fermement que tant comme ils l'avoient, mais qu'il fust bien nettement en beaux drapeaux de...
Page 218 - Paradin , les dames relevèrent leurs cornes et fi» rent comme les limaçons, lesquels, quand ils » entendent quelque bruit, retirent et resserrent » tout bellement leurs cornes ; ensuite , le bruit » passé , ils les relèvent plus grandes que devant. » Ainsi firent les dames , car les Hennins ne furent » jamais plus grands, plus pompeux et plus su» perbes qu'après le départ du carme.
Page 288 - Penthecoustc par ledict Maillard, luy estant en chaire de prédication, l'an mil cinq cens et deux, et bien tost après Irespassa 1.
Page 291 - Vostre corps doit estre vng tombeau Pur, beau, tout net et precieulx , Pour y loger Dieu par deçà, Qui vous conduira sur les cieulx Pour rendre compte et reliqua. Disposons-nous à bien mourir, C'est le remede...

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