Histoire des Croisades, Volume 1Michaud, 1813 |
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Albert d'Aix Alexis allaient Anne Comnène Antioche armée armes arrive assiégés avaient bataille Baudouin bientôt Bohémond bravoure calife camp carte chefs chevaliers chré ciel clergé combat combattre compagnons comte de Flandre comte de Toulouse concile concile de Clermont conquête Constantinople croi croisade croisés croix d'Alexis d'Antioche d'Édesse devant drapeaux églises ennemis évêques fidèles firent frères Godefroi Godefroi de Bouillon Grecs guerre sainte Guillaume de Tyr habitants historiens infidèles Jérusalem délivrée Jésus-Christ jour l'armée chré l'armée chrétienne l'Asie l'église l'émir l'empereur l'Ermite l'Europe l'histoire l'Occident l'Orient lance Latins long-temps marche Mathieu d'Édesse mée milieu mille misère montagnes mort musulmans n'avait Nicée nombre Palestine pèlerinage pèlerins peuples Phirous Pierre Pierre l'Ermite poëme porte pouvait prières Raymond d'Agiles religion remparts rent reste Richard Robert s'était saints lieux Sarrazins secours Seigneur sés siècle siége soldats sultan Syrie Tancrède Tasse Terre-Sainte tion tombeau tour troupes trouve Turcs victoire villes voyage
Popular passages
Page 115 - Près des villes, près des forteresses, dans les plaines, sur les montagnes, s'élevaient des tentes , des pavillons pour les chevaliers , et des autels dressés à la hâte pour l'office divin ; partout se déployait un appareil de guerre et de fête solennelle.
Page 100 - Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi , n'est pas digne de moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n'est pas digne de moi.
Page 410 - Cependant le combat avait duré la moitié de la journée sans que les croisés eussent encore aucun espoir de pénétrer dans la place. Toutes leurs machines étaient en feu ; ils manquaient d'eau et surtout de vinaigre, qui seul pouvait éteindre l'espèce de feu lancé par les assiégés. En vain les plus braves s'exposaient aux plus grands dangers pour prévenir la ruine des tours de bois et des béliers; ils tombaient ensevelis sous des débris, et la flamme dévorait jusqu'à leurs boucliers...
Page 115 - Les pères conduisaient eux-mêmes leurs enfants, et leur faisaient jurer de vaincre ou de mourir pour Jésus-Christ. Les guerriers s'arrachaient des bras de leurs épouses et de leurs familles, et promettaient de revenir victorieux. Les femmes, les vieillards, dont la faiblesse restait sans appui, accompagnaient leurs fils ou leurs époux dans la ville la plus voisine, et, ne pouvant se séparer des objets de leur affection, prenaient le parti de les suivre jusqu'à Jérusalem. Ceux qui restaient...
Page 81 - L'étude des lettres, le métier des armes, le célibat, le mariage, l'état ecclésiastique, ne lui avaient rien offert qui pût remplir son cœur et satisfaire son âme ardente. Dégoûté du monde et des hommes, il se retira parmi les cénobites les plus austères. Le jeûne, la prière, la méditation, le silence de la solitude exaltèrent son imagination. Dans ses visions il entretenait un commerce habituel avec le ciel, et se croyait l'instrument de ses desseins, le dépositaire de ses volontés....
Page 82 - ... tout ce qu'il désirait lui semblait facile ; lorsqu'il parlait, les passions dont il était agité, animaient ses gestes et ses paroles, et se communiquaient à ses auditeurs ; rien ne résistait ni à la force de son éloquence, ni à la puissance de sa volonté.
Page 417 - Sarrasins étaient massacrés dans les rues, dans les maisons; Jérusalem n'avait point d'asile pour les vaincus : quelques-uns purent échapper à la mort en se précipitant des remparts, les autres couraient en foule se réfugier dans les palais, dans les tours, et surtout dans leurs mosquées, où ils ne purent se dérober à la poursuite des chrétiens. Les croisés, maîtres de la mosquée d'Omar, où les Sarrasins s'étaient défendus quelque temps, y renouvelèrent les scènes déplorables...
Page 167 - Toulouse l'ardeur et les passions de la jeunesse : bouillant et impétueux, d'un caractère altier et inflexible, il mettait moins son ambition à conquérir des royaumes qu'à faire plier toutes les volontés sous la sienne. Les Grecs et les Sarrasins ont loué sa valeur. Ses sujets et ses compagnons d'armes le haïssaient pour son opiniâtreté et sa violence.
Page 114 - DÈS que le printemps parut, rien ne put contenir l'impatience des croisés ; ils se mirent en marche pour se rendre dans les lieux où ils devaient se rassembler. Le plus grand nombre allait à pied ; quelques cavaliers paraissaient au milieu de la multitude ; plusieurs voyageaient montés sur des chars traînés par des bœufs ferrés ; d'autres côtoyaient la mer, descendaient les fleuves dans des barques ; ils étaient vêtus diversement, armés de lances, d'épées, de javelots, de massues de...
Page 116 - ... pèlerins revêtus de sa croix. Leur ignorance ajoutait à leur illusion, et prêtait à tout ce qu'ils voyaient un air d'enchantement et de prodige ; ils croyaient sans cesse toucher au terme de leur pèlerinage.