Revue Orientale et Americaine, Volume 7

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1862
 

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Popular passages

Page 359 - Un homme incomparable, si grand que, bien qu'ici tout doive être jugé au point de vue de la science positive , je ne voudrais pas contredire ceux qui, frappés du caractère exceptionnel de son œuvre, l'appellent Dieu, opéra une réforme du judaïsme, réforme si profonde, si individuelle, que ce fut à vrai dire une création de toutes pièces.
Page 359 - ... l'appellent Dieu, — opéra une réforme du judaïsme, réforme si profonde, si individuelle, que ce fut à vrai dire une création de toutes pièces. Parvenu au plus haut degré religieux que jamais homme avant lui eût atteint, arrivé à s'envisager avec Dieu dans les rapports d'un fils avec son père, voué à son œuvre avec un total oubli de tout le reste et une abnégation qui n'a jamais été si hautement pratiquée, victime enfin de son idée et divinisé par la mort, Jésus fonda la...
Page 359 - Femme, crois-moi, lui répondit Jésus, l'heure est venue où l'on n'adorera plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem, mais où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité.
Page 361 - Cie; la première, sous le titre de La propriété littéraire et artistique, publication du comité de l'association pour la défense de la propriété littéraire ; la seconde, provenant du même comité, et intitulée : De l'application du droit commun à >a propriété littéraire et artifli'guf.
Page 233 - Les traductions arabes des œuvres d'Aristote , comme des ouvrages grecs en général, sont dues, pour la plupart, à des savants chrétiens syriens ou chaldéens , notamment à des nestoriens, qui vivaient en grand nombre comme médecins à la cour des khalifes, et qui, familiarisés avec la littérature grecque, indiquaient aux Arabes les livres qui pouvaient leur offrir le plus d'intérêt. Les ouvrages d'Aristote furent traduits, en grande partie, sur des traductions syriaques; car dès le temps...
Page 358 - C'est justement à cette époque que le monde civilisé se trouve face à face avec le culte juif. Fondé sur le dogme clair et simple de l'unité divine, écartant le naturalisme et le panthéisme par cette phrase merveilleuse de netteté : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre, » possédant une loi, un livre, dépositaire d'enseignements moraux élevés et d'une haute poésie religieuse, le judaïsme avait une incontestable supériorité, et il était possible de prévoir dès lors...
Page 250 - ... arts de l'Europe. Le caractère distinctif des individus s'y reflète pour ainsi dire avec autant de fidélité que "dans un miroir, et mieux même, quand ces figures sont de plein relief ou en rondebosse ; avec le caractère physique, ces images semblent donner aussi l'expression, l'air du visage : on doit les étudier avec soin pour la connaissance des races. Les progrès que fait sur le globe la civilisation chrétienne depuis un demi-siècle, par suite des guerres et des expéditions de toute...
Page 247 - N'est-ce pas enfin marcher à l'accomplissement de la destinée humaine ? Mais quand on ne porterait pas l'ambition si loin, quand ces projets seraient de pures utopies, n'y at-il pas encore là, pour l'esprit et l'intelligence, un noble aliment à notre curiosité? Le rapprochement complet et la comparaison de tous les points de vue sous lesquels peut être envisagé l'homme actuel, dans tous les climats, ne peuvent manquer d'éclairer l'histoire du passé. Bien des problèmes...
Page 359 - A côté de ses grandes et incomparables parties, le judaïsme contenait le principe d'un formalisme étroit, d'un fanatisme exclusif et dédaigneux de l'étranger ; c'était l'esprit pharisien, qui est devenu plus tard l'esprit talmudique. Si le judaïsme n'eût été que le pharisaïsme, il n'aurait eu aucun avenir. Mais cette race portait en elle une activité religieuse vraiment extraordinaire. Comme toutes les grandes races, d'ailleurs, elle réunissait les contraires; elle savait réagir contre...
Page 387 - Essai sur l'origine et la formation similaire des écritures figuratives chinoise et égyptienne, composé principalement d'après les écrivains indigènes, traduits pour la première fois dans une langue européenne, par G.

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