Œuvres complètes de Voltaire, Volume 1; Volume 53la Société Littéraire-typographique, 1785 |
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Common terms and phrases
abfolument abfurde accufés affez ainfi auffi c'eft c'eſt caufe cents chap chofe choſe chrétiens Cicéron compofé confervé décrétales déferts diable Dictionn DIEU difait difent dire divin efclaves efprit enfans enfuite eſpèce eſt exifté expreffions facré fage fainte fang fans doute favant feconde fecret fefait felon femme fens fentiment fept ferait fervir feul fiècle fille fimple fociété foient foit fommes font fous fouvent fuis fuivant fujets fuppofe furtout hérétiques hiftoire homme impoffible infini inquifiteurs jamais JESUS JESUS-CHRIST jufqu'à juftice Juifs l'auteur l'efprit l'Eglife l'hiftoire l'inquifition langue lefquels lèpre livre loi falique lois long-temps Louis XIV mariage matière Meffie ment mille miracles Moïfe monde monftres myſtères n'eft n'eſt nation nature néceffaire OSMI paffer pape Paramo parler penfer Pentateuque père perfonne petite vérole peuple philofoph plaifir plufieurs prefque prêtres puiffance qu'un raifon refpect refte religion rien rois Romains s'eft SECTION Seigneur ſes terre
Popular passages
Page 29 - Que la nature force à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants, Sont les titres affreux dont le droit de l'épée, Justifiant César, a condamné Pompée.
Page 235 - ... accorder la permission de lire la Bible, traduite par des auteurs catholiques en langue vulgaire, à ceux à qui ils jugeront que cette lecture n'apportera aucun dommage. Il faudra qu'ils aient cette...
Page 184 - ... de dire qu'il a reçu une bonne éducation. Toute langue étant imparfaite, il ne s'ensuit pas qu'on doive la changer. Il faut absolument s'en tenir à la manière dont les bons auteurs l'ont parlée ; et quand on a un nombre suffisant d'auteurs approuvés, la langue est fixée.
Page 242 - ... depuis. Locke , après avoir ruiné les idées innées, après avoir bien renoncé à la vanité de croire qu'on pense toujours , ayant bien établi que toutes nos idées nous viennent par les sens...
Page 396 - Mais est-il rien de plus estimable au monde qu'un médecin, qui ayant dans sa jeunesse étudié la nature, connu les ressorts du corps humain, les maux qui le tourmentent, les remèdes qui peuvent le soulager, exerce son art en s'en défiant, soigne également les pauvres et les riches, ne reçoit d'honoraires qu'à regret, et emploie ces honoraires à secourir l'indigent? Un tel homme n'est-il pas un peu supérieur au général des capucins ! quelque respectable que soit ce général'?
Page 241 - Il s'aide partout du flambeau de la physique; il ose quelquefois parler affirmativement, mais il ose aussi douter. Au lieu de définir tout d'un coup ce que nous ne connaissons pas, il examine par degrés ce que nous voulons connaître. Il prend un enfant au moment de sa naissance, il suit pas à pas les progrès de son entendement; il voit ce qu'il a de commun avec les bêtes, et ce qu'il a au-dessus d'elles; il consulte surtout son propre témoignage, la conscience de sa pensée.