Mélanges philosophiques, littéraires, historiques et religieux, Volume 2Paulin, 1844 |
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Popular passages
Page 194 - S'il est un service et un service éminent que les Ecossais aient rendu à la philosophie, dit Jouffroy1, c'est assurément d'avoir établi, une fois pour toutes, dans les esprits, et de manière à ce qu'elle ne puisse plus en sortir, l'idée qu'il y a une science d'observation, une science de faits, à la manière dont l'entendent les physiciens, qui a l'esprit humain pour objet et le sens intime pour instrument, et dont le résultat doit être la détermination des lois de l'esprit, comme celui...
Page 49 - Socrate, loi dit-il , je ne m'attends pas aux imprécations dont me chargent ceux à qui je viens annoncer qu'il est temps de prendre le poison. Comme je n'ai jamais- vu personne ici qui eût autant de force et de douceur que vous , je suis assuré que vous n'êtes pas fâché contre moi , et que vous ne m'attribuez pas votre infortune ; vous n'en connaissez que trop les auteurs. Adieu , tâchez de vous soumettre à w nécessité.
Page 45 - ... c'est ainsi que je me suis conduit avec vous. Si vous faites cela, moi et mes enfants nous n'aurons qu'à nous louer de votre justice. Mais il est temps que nous nous quittions, moi pour mourir, et vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage ? Personne ne le sait, excepté Dieu.
Page 463 - ... usages du bailli. On vous enverra » les notes. On donne par an tant de fromages à chaque conseiller; et , » ,mon cousin , retenez ceci , tant à l'avoyer. Votre prédécesseur était un » sot; il m'envoyait de petits fromages, qui ne valent pas les grands. » Souvenez-vous, mon cousin , de m'en envoyer de grands. Adieu , mon • cher cousin, je vous souhaite un bon voyage. —Ma cousine se porte
Page 29 - Socrate en ter)> minant la première partie de sa défense , » vous avez entendu la vérité toute pure ; je » ne vous cache et ne vous déguise rien , » quoique je n'ignore pas que tout ce que » je dis ne fait qu'envenimer la blessure ; » et c'est cela même qui prouve que mes » paroles sont vraies , et que je ne me suis » pas trompé sur la source de ces calom
Page 69 - Il faut qu'elle soit de deux choses l'une , ou l'anéantissement absolu, et la destruction de toute conscience, ou, comme on le dit, un simple changement, le passage de l'âme d'un lieu dans un autre. Si la mort est la privation de tout sentiment, un sommeil sans aucun songe, quel merveilleux avantage n'est-ce pas que de mourir? Car, que quelqu'un choisisse une nuit ainsi passée dans un sommeil profond que n'aurait troublé aucun songe...
Page 535 - J'aurais fait la guerre pour la Suisse , et j'aurais plutôt sacrifié cent mille hommes que de souffrir qu'elle restât entre les mains des chefs de la dernière insurrection , tant est grande l'importance de la Suisse pour la France.
Page 239 - Essai sur le Plan formé par le fondateur de la Religion chrétienne pour le bonheur du genre humain, par FV Reinhard; traduit de l'allemand par JLA Dumas.
Page 45 - C'est pourquoi, soyez pleins d'espérance dans la mort, et ne pensez qu'à cette vérité, qu'il n'ya aucun mal pour l'homme de bien, ni pendant sa vie ni après sa mort, et que les dieux ne l'abandonnent jamais. Car ce qui m'arrive n'est point l'effet du hasard...
Page 538 - ... s'exercer que tous les deux ans. Les places à vie sont nécessaires pour donner de la stabilité et de la considération au gouvernement. Il faut que de nouvelles aristocraties se forment ; et pour prendre consistance et s'organiser d'une manière qui promette ordre, sûreté et stabilité, il faut qu'il y ait des points fixes , qui servent de pivot aux hommes en mouvement et aux choses qui changent.