La conscienceA. Lacroix, Verboeckhoven & ce., 1868 - 292 pages |
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absolue âme amour antérieurs avons Buchner c'est-à-dire catholicisme catholique cause cerveau CHAPITRE chose christianisme ciel cisme citoyens Code conception conçois conséquent considère contradiction corps crime d'autrui d'être démérite détermination Dieu dire divine doctrine effet elle-même enfants éternelle expérimentale femme fond force Fouquier-Tinville Héraclite hommes iden identique instincts intelligence j'ai conscience juge Jules Simon Jupiter juste Justice l'âme l'amour l'athéisme l'échelle de Jacob l'Église l'enfant l'État l'homme l'humanité l'idée l'individu l'infini légitime liberté libre libre arbitre loi morale loi vivante mariage matéria matérialisme ment méthode expérimentale moi-même monde mort NAPOLÉON Ier nature naturelle nécessaire notion pable panthéisme passions péché pêcheur de perles pensée père personne personnelle peuple phénomènes philosophie Pierre Leroux principe qu'un raison récompense responsable résulte Révolution rien s'il sais sanction science sens sentiment serait seul social société Socrate solidarité sommes substance suprême Sylla tion toyen universelle vengeur vérité vertu veux vicaire savoyard viole volonté Voltaire vrai
Popular passages
Page 96 - ... l'entrée de Saturne au Lion nous marque l'origine d'un tel crime. Plaisante justice qu'une rivière borne ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà.
Page 26 - Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin ; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez le remède : apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien ; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir.
Page 187 - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Page 93 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 234 - Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
Page 103 - Jetez les yeux sur toutes les nations du monde, parcourez toutes les histoires. Parmi tant de cultes inhumains et bizarres, parmi cette prodigieuse diversité de mœurs et de caractères, vous trouverez partout les mêmes idées de justice et d'honnêteté, partout les mêmes notions du bien et du mal.
Page 104 - Ils font plus : cet accord évident et universel de toutes les nations, ils l'osent rejeter; et, contre l'éclatante uniformité du jugement des hommes, ils vont chercher dans les ténèbres quelque exemple obscur et connu d'eux seuls; comme si tous les penchants de la nature étaient anéantis par la dépravation d'un peuple, et que, sitôt qu'il est des monstres, l'espèce ne fût plus rien. Mais que servent au sceptique Montaigne les tourments qu'il se donne pour déterrer en un coin du monde...
Page 263 - Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 173 - ART. 4. — La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse ; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société ; elle ne peut défendre que ce qui lui est nuisible.
Page 74 - J'ai un corps sur lequel les autres agissent et qui agit sur eux; cette action réciproque n'est pas douteuse; mais ma volonté est indépendante de mes sens, je consens ou je résiste, je succombe ou je suis vainqueur, et je sens parfaitement en moi-même quand je fais ce que j'ai voulu faire, ou quand je ne fais que céder à mes passions.