Annales Franc-Comtoises, Volume 14

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Nicolas François Louis Besson
1870
 

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Popular passages

Page 71 - Pourquoi me tuez-vous ? Eh quoi ! ne demeurez-vous pas de l'autre côté de l'eau ? Mon ami , si vous demeuriez de ce côté , je serais un assassin , et cela serait injuste de vous tuer de la sorte ; mais , puisque vous demeurez de l'autre côté, je suis un brave, et cela est juste 3.
Page 74 - ... jouit pleinement, par l'assistance divine qui lui a été promise dans la personne du bienheureux Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que son...
Page 336 - Vous le niez ; vous niez la force morale, vous niez la foi, vous niez l'empire de l'autorité pontificale sur les âmes, cet empire qui a eu raison des plus fiers empereurs. Eh bien, soit ; mais il ya une chose que vous ne pouvez pas nier, c'est la faiblesse du Saint-Siége.
Page 300 - Il ne tachera plus le cristal de ton onde, Le sang rouge du Franc, le sang bleu du Germain ; Ils ne crouleront plus sous le caisson qui gronde, Ces ponts qu'un peuple à l'autre étend comme une main...
Page 336 - C'est une mère, c'est la mère de l'Europe , c'est la mère de la société moderne, c'est la mère de l'humanité moderne. On a beau être un fils dénaturé, un fils révolté, un fils ingrat, on reste toujours fils, et il vient un moment, dans toute lutte contre l'Église, où cette lutte parricide devient insupportable au genre humain, et où celui qui l'a engagée tombe accablé , anéanti, soit par la défaite, soit par la réprobation unanime de l'humanité.
Page 336 - Quand un homme est condamné à lutter contre une femme, si cette femme n'est pas la dernière des créatures, elle peut le braver impunément ; elle lui dit : Frappez, mais vous vous déshonorerez et vous ne me vaincrez pas.
Page 74 - Sauveur, pour l'exaltation de la reli« gion catholique et le salut des peuples chrétiens, « Nous enseignons et définissons, avec l'approbation « du saint concile, que c'est un dogme divinement « révélé : quer le Pontife romain, lorsqu'il parle ex « cathedra, c'est-à-dire lorsque, remplissant la charge « de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, en « vertu de sa suprême autorité apostolique, il définit « qu'une doctrine sur la foi et les mœurs doit être « tenue par l'Église...
Page 346 - Au dix-septième siècle, les paysans comtois se faisaient enterrer la face contre terre pour témoigner de l'aversion que leur inspirait la conquête française et la domination de Louis XIV. Et toutefois, à la fin du dixhuitième, tous les cœurs y étaient tellement imprégnés du sentiment national que nulle province n'a fourni à la patrie menacée des bataillons de volontaires plus nombreux, plus intrépides, plus prodigues de leur vie. Cette terre généreuse n'a cessé de produire des héros...
Page 413 - Un matin elle se lève et s'en vient dire à son père et à sa mère : " Adieu ! tout est fini. Je vais mourir, mourir à vous, mourir à tout. Je ne serai jamais ni épouse ni mère ; je ne serai plus même votre fille. Je ne suis plus qu'à Dieu.
Page 336 - ... de l'autorité sur la terre, avait cru pouvoir demander à la liberté, à la démocratie, au progrès, à l'esprit moderne, un rayon de plus pour sa tiare. Eh bien ! que s'est-il passé? Vous avez arrêté tout cela, vous avez tout bouleversé, tout détruit : vous avez arrêté, détourné tout ce courant admirable qui nous inspirait, à nous, vieux libéraux, comme vous dites, tant de confiance et d'admiration. Ce courant s'est perdu . Vous avez détrôné quelques- rois , c'est vrai, mais...

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