Histoire naturelle generale et particuliere, Volume 24chez F. Dufart, 1799 |
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Common terms and phrases
accroissement aisément alongée andouillers animaux Aristote assez avoit biche blaireau blancs bois du cerf Brisson brun cæcum cap de Bonne-Espérance cauda cerf Cervus cornibus chair chasse chat sauvage chats domestiques chevreuil chiens climat connoissances cornes corps couleur d'Angora daim Daubenton dents description différence Erxleben espèce étoient étoit faons fauve Felis Felis catus femelle forêts Fouilloux fouine Gesner gris Hist Histoire naturelle hyver jambes jeunes cerfs l'animal l'espèce l'homme lapin domestique lapins Lepus lièvres Linnæus long-tems longueur lorsqu'ils loup loutre loutre d'Europe Lutra mâle marte ment mois museau Nature naturel nerfs noir nourrit nourriture ongles ordinairement oreilles paroissent paroît pays peau pelage pendant petits pieds Pietro della Valle plantes poil poisson pouces printems produit quadr quadrup quelquefois queue race renards sentiment seroit seulement SONNINI souvent sur-tout surabondance Synops Syst systême tems terre terrier tête trouve tunguse variété venaison vieux cerfs Voyez le Voyage vreuil XXIV
Popular passages
Page 325 - Recueil des voyages qui ont servi à l'établissement de la compagnie des Indes de Hollande, un petit journal historique au sujet des...
Page 311 - ... renard est fameux par ses ruses, et mérite en partie sa réputation ; ce que le loup ne fait que par la force, il le fait par adresse, et réussit plus souvent. Sans...
Page 5 - LE chat est un domestique infidèle, qu'on ne garde que par nécessité, pour l'opposer à un autre ennemi domestique encore plus incommode, et qu'on ne peut chasser : car nous ne comptons pas les gens qui, ayant du goût pour toutes les bêtes, n'élèvent des chats que pour s'en amuser; l'un est l'usage, l'autre...
Page 7 - ... ne sentir que pour soi, n'aimer que sous condition , ne se prêter au commerce que pour en abuser; et par cette convenance de naturel il est moins incompatible avec l'homme qu'avec le chien, dans lequel tout est sincère. La forme du corps et le tempérament sont d'accord avec le naturel : le chat est joli, léger, adroit, propre, et voluptueux; il aime ses aises, il cherche les meubles les plus mollets pour s'y reposer et s'ébattre.
Page 68 - L'exercice de la chasse doit succéder aux travaux de la guerre; il doit même les précéder ; savoir manier les chevaux et les armes, sont des talens communs au chasseur, au guerrier. L'habitude au mouvement, à la fatigue; l'adresse, la légèreté du corps, si nécessaires pour soutenir, et même pour seconder le courage, se prennent à la chasse, et se portent à la guerre ; c'est l'école agréable d'un art nécessaire ; c'est encore...
Page 158 - ... difficile à suivre ; il a plus de finesse, plus de ressources d'instinct : car quoiqu'il ait le désavantage mortel de laisser après lui des impressions plus fortes, et qui donnent aux chiens plus d'ardeur et plus de véhémence d'appétit que l'odeur du cerf, il ne laisse pas de savoir se soustraire à leur poursuite par la rapidité de sa première course, et par ses détours multipliés ; il n'attend pas, pour employer la ruse, que la force lui manque ; dès qu'il sent, au contraire, que...
Page 311 - Il emploie plus d'esprit que de mouvement; ses ressources semblent être en lui-même: ce sont, comme l'on sait, celles qui manquent le moins. Fin autant que circonspect, ingénieux et prudent, même jusqu'à la patience, il varie sa conduite; il a des moyens de réserve qu'il sait n'employer qu'à propos. Il veille de près à sa conservation...
Page 274 - Car nous ne supposerons pas avec un philosophe, l'un des plus fiers censeurs de notre humanité ( i ) , qu'il ya une plus grande distance de l'homme en pure nature au sauvage , que du sauvage à nous ; que les âges qui se sont écoulés avant l'invention de l'art de la parole ont élé bien plus longs que les siècles qu'il a fallu pour perfectionner les signes et les langues...
Page 61 - ... les herbes les plus douces , les légumes les plus sains, les fruits les plus suaves , les animaux les plus tranquilles, les hommes les plus polis , sont l'apanage de cet heureux climat. Ainsi la terre fait les plantes, la terre et les plantes font les animaux ; la terre , les plantes...
Page 199 - ... dépendant ellesmêmes de ces causes physiques dont elles ne sont que des effets particuliers. Quelque soin que l'homme puisse prendre de son espèce, il ne la rendra jamais plus abondante en un lieu que pour la détruire ou la diminuer dans un autre. Lorsqu'une portion de la terre est surchargée d'hommes, ils se dispersent, ils se répandent, ils s...