Revue internationale, Volume 11

Front Cover
1886
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 149 - Pas n'est besoin, je pense, de décrire Les soins des sœurs, des nonnes , c'est tout dire ; Et chaque mère, après son directeur, N'aimait rien tant : même dans plus d'un cœur, Ainsi l'écrit un chroniqueur sincère , Souvent l'oiseau l'emporta sur le père. Il...
Page 87 - II ne reste plus au rameau Qu'une pauvre feuille oubliée, Rien qu'une feuille et qu'un oiseau. Il ne reste plus dans mon âme Qu'un seul amour pour y chanter, Mais le vent d'automne qui brame Ne permet pas de l'écouter; L'oiseau s'en va, la feuille tombe, L'amour s'éteint, car c'est l'hiver. Petit oiseau, viens sur ma tombe Chanter, quand l'arbre sera vert ! 1837.
Page 54 - Ces paysans qui, laissant leurs chaumières, « Venaient combattre et mourir en soldats, « Qui redira leurs charges meurtrières? « Dis-moi, mon fils, ne paraissent-ils pas? « Napoléon, rassasié de gloire, « Oublîrait-il nos malheurs et nos vœux, « Lui, dont le nom, soleil de la victoire, « Sur l'univers se lève radieux? « Serions-nous seuls privés de la lumière « Qu'il verse à flots aux plus lointains climats? « O ciel! qu'entends-je? une salve guerrière? « Dis-moi, mon fils,...
Page 56 - Voyez sur les remparts cette forme indécise, Agitée et tremblante au souffle de la brise: C'est le vieux Canadien à son poste rendu! Le canon de la France a réveillé cette ombre, Qui vient, sortant soudain de sa demeure sombre, Saluer le drapeau si longtemps attendu. Et le vieux soldat croit, illusion touchante! Que la France, longtemps de nos rives absente, Y ramène aujourd'hui ses guerriers triomphants, Et que sur notre fleuve elle est encor maîtresse: Son cadavre poudreux tressaille d'allégresse,...
Page 252 - Ma mère, ma pauvre mère, priez Dieu qu'il ait pitié de votre âme. Regardez cette épée; regardez-la bien. Le temps de dire un Pater et je vous tranche la tête, si vous n'avez pas bu le poison que vous m'avez versé. Buvez, buvez jusqu'au fond, ma mère, ma pauvre mère.
Page 804 - Io mi son un che, quando Amore spira, noto, ed a quel modo Che detta dentro, vo significando. O frate, issa vegg...
Page 252 - Au coucher du soleil, il frappait à la porte de son château. — Bonsoir, ma mère, ma pauvre mère. — Bonsoir, mon fils. D'où viens-tu? Je veux le savoir. — Ma mère, ma pauvre mère, je vous le dirai à souper. Je vous le dirai quand nous serons seuls. A table! J'ai faim.
Page 97 - Art. 4. Les membres des familles ayant régné en France ne pourront entrer dans les armées de terre et de mer, ni exercer aucune fonction publique ni aucun mandat électif.
Page 54 - Oui, pour le voir, Dieu me rendra la vue ! Dis-moi, mon fils, ne paraissent-ils pas ? Un jour, pourtant, que grondait la tempête, Sur les remparts on ne le revit plus. La mort, hélas, vint courber cette tête...
Page 59 - Mais ce n'était pas tout cependant, il fallait encore que quelqu'un restât sur place pour opérer une diversion, attirer les Iroquois dans le bois et les empêcher ainsi, une fois engagés dans le portage, de porter leur attention sur les rapides et de connaître ce qui était arrivé. Pour qui sait ce que c'était que les Iroquois dans ce temps là, il sera facile de comprendre que, sans pareil stratagème, l'examen des traces toutes fraîches laissées par les familles les...

Bibliographic information