Précis des travaux

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Grimblot et Veuve Raybois, 1853
 

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Popular passages

Page 41 - Un effroyable cri, sorti du fond des flots, Des airs en ce moment a troublé le repos ; Et du sein de la terre une voix formidable Répond en gémissant à ce cri redoutable.
Page 44 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide, S'élève à gros bouillons une montagne humide. L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux. Son front large est armé de cornes menaçantes ; Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes. Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux...
Page 57 - L'essieu crie et se rompt : l'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même, il tombe embarrassé.
Page 51 - Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée.
Page 479 - Recueil de la Société libre d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département de l'Eure.
Page 58 - Excusez ma douleur ; cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle : J'ai vu , seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Page 63 - J'y cours en soupirant , et sa garde me suit : De son généreux sang la trace nous conduit; Les rochers en sont teints; les ronces dégouttantes Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes. J'arrive.. je l'appelle; et me tendant la main, II ouvre un œil mourant qu'il referme soudain : « Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie.
Page 64 - J'arrive, je l'appelle; et, me tendant la main, II ouvre un œil mourant qu'il referme soudain: « Le ciel , dit-il , m'arrache une innocente vie. « Prends soin après ma mort de la triste Aricie. « Cher ami, si mon père un jour désabusé « Plaint le malheur d'un fils faussement accusé, « Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, • Dis-lui qu'avec douceur il traite sa captive;
Page 81 - C'est avoir une vanité bien folle de s'imaginer que Dieu prenne un si grand intérêt à la forme de l'habit du prêtre, à l'ordre des mots qu'il prononce, aux gestes qu'il fait à l'autel , et à toutes ses génuflexions. Eh ! mon ami , reste de toute ta hauteur, tu seras toujours assez près de terre. Dieu veut être adoré en esprit et en vérité : ce devoir est de toutes les religions, de tous les pays , de tous les hommes.
Page 74 - Thésée la mort funeste de son fils, devrait ne dire que ces deux mots, et manquer même de force pour les prononcer distinctement: 'Hippolyte est mort. Un monstre envoyé du fond de la mer par la colère des dieux l'a fait périr. Je l'ai vu'.

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