Memoires de Linguet et de Latude: suivis de documents divers sur la Bastille et de fragments concernant la captivite du Baron de TrenckSimon Nicolas Henri Linguet, Jean Dusaulx, Henri Masers de Latude, Friedrich Trenck (Freiherr von der) Firmin-Didot, 1866 - 383 pages |
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14 juillet âme arrêté assez avaient Bastille dévoilée bientôt Bourdonnaie c'était cachot canon chambre château chercher citoyens cœur commandant comte consoler coup cour crime d'Alègre demanda députés despotisme détention devait donner duc de Choiseul Dusaulx électeurs eût faisait fallait Fayette fenêtre fers Flesselles fossé fusil fût garde Glatz gouverneur heures homme invalides j'ai j'avais j'étais j'eus janséniste jeter jour jusqu'à l'assemblée l'hôtel laisser Latude Launay lettres de cachet liberté lieutenant de police Linguet Louis XI m'avait m'en m'était madame madame de Pompadour main malheureux marquise de Pompadour Mémoires ment ministre mois mort moyen n'avait n'était nommé Note des nouv nuit officiers ordres papier paquet parler passer pendant personne peuple pieds Pompadour pont-levis porte porte-clefs pouvait premier prison prisonnier quelquefois reste rien Saint-Méry Sartines sauver Schell sentiment sentinelle servir seul sieur soldats sort soupçons tion tours Trenck trou trouver vainqueurs Vincennes vint visite voulait
Popular passages
Page 113 - Monsieur, me dit Bury, vous venez de manger mon dîner ; vous trouverez bon qu'à mon tour je mange le vôtre. — Cela est juste , lui répondis-je. » Et les murs de ma chambre furent, je crois, bien étonnés d'entendre rire. Ce dîner était gras; en voici le détail : Un excellent potage, une tranche de bœuf succulent , une cuisse de chapon bouilli, ruisselant de graisse et fondant , un petit plat d'artichauts frits en marinade , un d'épinards , une...
Page 203 - Sans écouter leurs propositions , les députés se retirèrent dans la cour de l'Orme, où ils restèrent plus d'un quart d'heure, ou à se consulter, ou à écouter ce que nous n'avions cessé de leur crier, de ne pas s'en aller , qu'on leur remettrait la Bastille , s'ils étaient de vrais députés de la Ville. » Le gouverneur nous dit : « Vous devez voir, Messieurs , que » ces députés et ce drapeau ne sont pas de la Ville ; c'est sûrement » un drapeau dont le peuple s'est emparé et dont...
Page 29 - Prenez-moi ces abbés , ces fils de financiers Dont, depuis cinquante ans, les pères usuriers, Volant à tonte main, ont mis dans leur famille Plus d'argent que le roi n'en a dans la Bastille.
Page 113 - Bury m'invite à me mettre à table, et il me sert la soupe. C'était un vendredi. Cette soupe en maigre était une purée de fèves blanches, au beurre le plus frais; et un plat de ces mêmes fèves fut le premier que Bury me servit. Je trouvai tout cela très bon.
Page 193 - L'Assemblée nationale, frappée d'une juste admiration pour l'héroïque intrépidité des vainqueurs de la Bastille, et voulant leur donner, au nom de la nation, un témoignage public de la reconnaissance due à ceux qui ont exposé et sacrifié leur vie pour secouer le joug de l'esclavage et rendre leur patrie libre ; » Décrète qu'il sera fourni, aux dépens du trésor public, à chacun des vainqueurs de la...
Page 255 - ... monter sur le parapet et à nous sauver par le jardin du gouverneur ; nous prîmes le parti de nous servir de nos barres de fer, et de tenter le second moyen que j'ai indiqué plus haut. Nous allâmes droit à la muraille qui sépare le fossé de la Bastille de celui de la porte Saint-Antoine ; et, sans relâche, nous nous mîmes au travail. Dans cet endroit précisément était un petit fossé d'une toise de largeur et d'un pied et demi de profondeur, ce qui augmentait la hauteur de l'eau.
Page 113 - L'après-dîner, le gouverneur vint me voir, et me demanda si je me trouvais bien nourri, m'assurant que je le serais de sa table ; qu'il aurait soin lui-même de couper mes morceaux, et que personne que lui n'y toucherait. Il me proposa un poulet pour mon souper; je lui rendis grâce, et lui dis qu'un reste de fruit de mon dîner me suffirait.
Page 146 - ... côtés. Nous avions déjà reçu les soixante districts , nous les avions entendus. Leur langage ne le cédait en énergie ni aux Grecs ni aux Romains des plus beaux siècles. En général, mettez les hommes dans les mêmes circonstances, surtout quand il s'agit de la liberté, dont le sentiment et le regret remuent jusqu'aux esclaves, ils parleront, ils agiront de même. Quoique ces districts eussent pris d'eux-mêmes les plus sages mesures pour empêcher l'ennemi de s'approcher, ils nous regardaient...
Page 29 - Bastille , outre dix millions qu'on en avait tirés pour bailler au trésor de l'épargne , » nous dit encore Sully. Miraumont ( Mémoire sur les cours de justice qui sont dans F enctos du palais] fournit aussi des preuves de faits semblables.
Page 146 - Ville, et un abbé, notre collègue, fut chargé d'en faire la distribution. Commission dangereuse et qui a mis plusieurs fois ce brave et respectable abbé Le Fèvre à deux doigts de la mort ! Premièrement, et ce fut en ce jour même, lorsqu'on tira un coup de fusil sur les tonneaux...