L'Art médical: journal de médecine générale et de médecine pratique, Volumes 1-2

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Au bureau du Journal, 1855
 

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Popular passages

Page 480 - AINSI, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 483 - Mais voici un nouvel hommage qu'elle rend à son céleste illuminateur. A mesure qu'il approchait, je la voyais disparaître; le faible croissant diminuait peu à peu; et quand le soleil se fut montré tout entier, sa pâle et débile lumière s'évanouissant, se perdit dans celle du grand astre qui paraissait, dans laquelle elle fut comme absorbée : on voyait bien qu'elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par...
Page 324 - Le Nil a vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants, fureurs bizarres! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 72 - Dolomieu, que, s'il ya quelque chose de constaté en géologie, c'est que la surface de notre globe a été victime d'une grande et subite révolution, dont la date ne peut...
Page 482 - ... croissant d'un argent si beau et si vif, que les yeux en étaient charmés. Elle semblait vouloir honorer le soleil, en paraissant claire et illuminée par le côté qu'elle tournait vers lui : tout le reste était obscur et ténébreux; et un petit demi-cercle recevait seulement dans cet endroit-là un ravissant éclat par les rayons du soleil, comme du père de la lumière. Quand il la voit de...
Page 516 - Traité de l'âme no font que ressasser, en termes assez plats , les sophismes que Lucrèce avait animés d'une si belle poésie. La Mettrie s'efforce de voir dans les organes l'homme tout entier; il le rapproche du singe, de la brute; et il ne s'aperçoit pas même que , plus ce rapport de l'organisation physique est...
Page 425 - C'est par lui que nous sommes tous réconciliés avec Dieu. Les apôtres sont ses ambassadeurs. i. Aussi nous savons que si cette maison de terre, où nous habitons, vient à se dissoudre, Dieu nous donnera dans le ciel une autre maison , une maison qui ne sera point faite de main d'homme, et qui durera éternellement.
Page 53 - ... pas étonnant que nous nous méconnussions totalement au portrait d'un sauvage, s'il nous étoit présenté avec les vraies couleurs et les seuls traits naturels qui doivent en faire le caractère. Un sauvage absolument sauvage, tel que l'enfant élevé avec les ours, dont parle...
Page 58 - A commencer par l'homme, qui est l'être le plus noble de la création, l'espèce en est unique, puisque les hommes de toutes les races, de tous les climats, de toutes les couleurs, peuvent se mêler et produire ensemble, et qu'en même temps l'on ne doit pas dire qu'aucun animal appartienne à l'homme ni de près ni de loin par une parenté naturelle.
Page 108 - L'induction du physicien a pour base la stabilité des lois de la nature, d'où il suit que ses conclusions sont toujours hypothétiques. Les lois de la nature ne pourraient être rigoureusement constatées que par l'universalité des faits; d'où il suit que le physicien, concluant un fait inconnu du petit nombre des faits connus, n'obtient jamais qu'une probabilité plus ou moins forte '. » La stabilité des lois de la nature est un fait, dit encore Royer-Collard, mais elle n'est pas nécessaire.

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